[TEST] The Ninja Saviors Switch
Page 1 sur 1
[TEST] The Ninja Saviors Switch
The Ninja Saviors: Return of the Warriors (Switch) 16.05.22
J'avais déjà fait une mini review de la version Super Famicom de 1994 (cf lien ci-dessous), un remake du jeu d'arcade de Taito de 1987 mais surtout un de mes beat them up préférés sur le support, très réussi techniquement et d'une grande richesse malgré le fait qu'il se joue sur un seul et même plan.
https://forum.supagemu.com/topic/101/le-blog-de-kurush-topic-du-palmar%C3%A8s/97
Sorti il y a près de 3 ans (en août 2019), j'ai enfin fait l'acquisition de ce remaster en version physique sur Switch développé par l'équipe de Tengo Project du studio Natsume Atari... Il était grand temps !
Comme toujours ou presque, le scénario tient sur un post-it. Banglar, un tyran despotique a pris le contrôle d'un pays autrefois prospère pour le mener à sa perte. La population opprimée a subi un véritable lavage de cerveau... Un groupe rebelle mené par un dénommé Mulk a pour ambition de renverser Banglar et son régime totalitaire, en le faisant assassiner. Pour mener à bien cette mission, dans une tentative désespérée, des androïdes prototypes de combat sont déployés sur le terrain et vous allez bien sûr incarner l'un d'entre eux !
Si vous avez déjà eu l'occasion de jouer aux versions SNES/SFC, vous serez en terrain connu, ne serait-ce que sur le plan graphique. Le pixel art est toujours aussi plaisant (avec son look 16 bits) mais il a été remis au goût du jour : des sprites redessinés avec soin, des explosions retravaillées (elles sont dorénavant beaucoup plus impressionnantes) et des animations également revues à la hausse. L'affichage de base en 16/9 (on peut basculer en 4/3 si l'on préfère) fonctionne bien. On pourra éventuellement reprocher aux protagonistes et aux ennemis de base d'être moins imposants que sur SFC mais c'est sans doute pour coller davantage à ceux de la version arcade et aussi probablement une contrainte liée à l'affichage en 16/9. Par contre du coup, les environnements paraissent beaucoup plus étendus et les ennemis sont également beaucoup plus nombreux à l'écran (il n'est pas rare d'en affronter 5 ou 6 en même temps). Les boss ont également fait l'objet d'un soin tout particulier, cf le boss du stage 1, beaucoup plus impressionnant et badass, un véritable colosse mécanique ! Les ennemis emblématiques sont de retour : soldats, nains rebondissants dotés de griffes façon Vega, robots, yakuza, artificiers (snipers et/ou lanceurs de grenades), ninja lanceurs de kunai, etc. Un nouveau type d'ennemis fait malgré tout son apparition : un drone militaire assez difficile à atteindre. Pour les plus intégristes, il y a même la possibilité de rajouter des scanlines afin de simuler un rendu CRT, en paramétrant le nombre de scanlines affichées à l'écran.
Les musiques réorchestrées (signées Zuntata dans la version originale) rendent un bel hommage à celles de la version 16 bits. On retrouve ce punch si particulier, avec des compositions (mention spéciale pour celle très japonisante du stage 5 est un modèle du genre) qui rendent les rixes encore plus frénétiques et excitantes. Les bruitages sont tout aussi réussis, les impacts résonnent bien... Ça castagne sévère ! Natsume/Taito ont tenu à faire plaisir aux nostalgiques puisque vous pourrez même débloquer les musiques originales de la version arcade en finissant le jeu une première fois.
Côté gameplay, vous reprendrez vos marques quasi immédiatement, malgré une prise en main initialement un peu austère (due à l'absence d'un tutoriel jouable, il faudra en passer par le menu options et/ou lire la notice pour assimiler les nombreuses commandes). On retrouve les 2 barres principales : ''Armour'' (qui représente votre vie) et ''Battery''. La jauge de Battery se charge toute seule dans le temps mais elle se vide instantanément si vous subissez certains types d'attaques. Une fois pleine, vous pouvez activer une sorte de smart bomb qui impacte tous les ennemis à l'écran. Vous pouvez également déclencher des coups spéciaux en "consommant" des tronçons de cette jauge (en général le tiers voire la moitié de la barre). Tous les coups ou presque (hormis la smart bomb) se réalisent en général à l'aide de seulement 2 boutons et d'une direction. On se protège en maintenant le bouton de frappe appuyé, pas super intuitif je dois dire… Le nombre de coups déjà conséquent sur SFC a encore été nettement revu à la hausse, idem pour les projections. Peu de beat them up peuvent se targuer d'avoir une move list aussi riche… Un sans-faute ou presque !
Le roster s'est également étoffé. Outre les 3 persos de base (Ninja, Kunoichi, Kamaitachi) déjà très variés et différents dans leur approche, vous débloquerez 2 persos supplémentaires en finissant le jeu 2 fois successivement. Tous les personnages ont leurs spécificités et les 2 petits nouveaux ne sont pas là pour faire joli, contrairement à bon nombre de beat them all dans lesquels les persos additionnels n'apportent pas grand-chose. Voici donc une présentation rapide du Club des cinq (non je ne parle pas de Claude, François, Mick, Annie et Dagobert !) :
- Kunoichi, une cyborg spécialisée dans le combat aérien, qui compense des coups assez faibles et une portée réduite par une grande vivacité.
- Ninja, un androïde géant, assez lourdeaud mais très puissant et aux projections dévastatrices.
- Kamaitachi, le plus équilibré des 3 persos de base, avec des lames implantées dans ses bras. Bizarrement, c’était mon perso préféré sur SFC mais j’ai beaucoup moins de feeling avec ce dernier dans ce remaster… Il reste malgré tout hyper utile contre le boss final, avec sa projection qui lui permet de balancer les ennemis derrière lui comme de vulgaires pantins, idéal pour fissurer la vitre qui protège Banglar et lui infliger de gros dégâts.
- Yaksha, la seconde femme du groupe, petite par la taille (1,55mm) mais à la poitrine généreuse (!!!). Elle dispose de bras télescopiques dont l’utilisation est assez jouissive : elle s’en sert pour se propulser mais surtout pour projeter les ennemis au sol ou bien les fracasser les uns contre les autres !
- Raiden, un robot colossal de 4 mètres et 32 tonnes qui occupe près de la moitié de l’écran. En comparaison, Ninja semble tout droit sorti du jardin d’enfant ! Extrêmement bourrin mas finalement pas si évident à maîtriser, il a la faculté de se transformer en une sorte de véhicule qui largue des bombes. Il faut encore que je creuse ce perso mais pour le moment c’est sans doute celui auquel j’ai le moins accroché…
L’aventure se déroule sur 8 stages qui reprennent dans les grandes lignes ceux de la version SFC (boss identiques, environnements similaires, etc). Voici une petite revue de l’intégralité des niveaux :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6
Stage 7
Stage 8 & Fin
Le jeu est légèrement plus long que la version SFC, une run complète sans perdre de vie vous prendra une petite heure. Assez difficile, il vous faudra bien dompter les principales techniques pour progresser sans heurts (il est impératif de maîtriser les projections pour venir à bout du boss final). Pourtant, Ninja Saviors n’est jamais frustrant, puisque les continues sont illimités et les checkpoints assez fréquents. La replay value est renforcée par l’ajout des 2 nouveaux persos, un mode difficile (que l’on débloque après avoir fini le jeu), un mode time attack, un ranking online, etc. Mais aussi et surtout par l’ajout d’un mode 2 joueurs, enfin !!! Vous pouvez donc jouer en coop avec un pote, en partageant la même jauge de vie et de charge.
Le constat peut sembler idyllique jusqu'à présent mais quelques (menus) détails m'ont quand même fait un peu tiquer :
- le sang vert (peut-être lié à ma version, à confirmer)
- l'absence de cut-scenes et de scénarisation, du coup on enchaîne les stages sans véritable lien logique…
- un gameplay à l'ancienne assez rigide, avec notamment des projections pas toujours évidentes à placer (c'est particulièrement vrai si vous jouez Kamaitachi)
En définitive, un excellent titre qui se paie le luxe de surpasser la version SFC, avec un gameplay encore plus profond, un lifting graphique réussi, de nouveaux persos et un mode 2 joueurs en coop. De quoi considérablement allonger la durée de vie par rapport à la version 16-bits ! Un indispensable sur Switch (ou sur PS4, c'est à vous de voir). Des remasters de ce calibre, j’en redemande ! Je compte enchaîner prochainement avec un autre remaster de Nastume, sur Switch toujours... ;-)
Ma note: 17.5/20
J'avais déjà fait une mini review de la version Super Famicom de 1994 (cf lien ci-dessous), un remake du jeu d'arcade de Taito de 1987 mais surtout un de mes beat them up préférés sur le support, très réussi techniquement et d'une grande richesse malgré le fait qu'il se joue sur un seul et même plan.
https://forum.supagemu.com/topic/101/le-blog-de-kurush-topic-du-palmar%C3%A8s/97
Sorti il y a près de 3 ans (en août 2019), j'ai enfin fait l'acquisition de ce remaster en version physique sur Switch développé par l'équipe de Tengo Project du studio Natsume Atari... Il était grand temps !
Comme toujours ou presque, le scénario tient sur un post-it. Banglar, un tyran despotique a pris le contrôle d'un pays autrefois prospère pour le mener à sa perte. La population opprimée a subi un véritable lavage de cerveau... Un groupe rebelle mené par un dénommé Mulk a pour ambition de renverser Banglar et son régime totalitaire, en le faisant assassiner. Pour mener à bien cette mission, dans une tentative désespérée, des androïdes prototypes de combat sont déployés sur le terrain et vous allez bien sûr incarner l'un d'entre eux !
Si vous avez déjà eu l'occasion de jouer aux versions SNES/SFC, vous serez en terrain connu, ne serait-ce que sur le plan graphique. Le pixel art est toujours aussi plaisant (avec son look 16 bits) mais il a été remis au goût du jour : des sprites redessinés avec soin, des explosions retravaillées (elles sont dorénavant beaucoup plus impressionnantes) et des animations également revues à la hausse. L'affichage de base en 16/9 (on peut basculer en 4/3 si l'on préfère) fonctionne bien. On pourra éventuellement reprocher aux protagonistes et aux ennemis de base d'être moins imposants que sur SFC mais c'est sans doute pour coller davantage à ceux de la version arcade et aussi probablement une contrainte liée à l'affichage en 16/9. Par contre du coup, les environnements paraissent beaucoup plus étendus et les ennemis sont également beaucoup plus nombreux à l'écran (il n'est pas rare d'en affronter 5 ou 6 en même temps). Les boss ont également fait l'objet d'un soin tout particulier, cf le boss du stage 1, beaucoup plus impressionnant et badass, un véritable colosse mécanique ! Les ennemis emblématiques sont de retour : soldats, nains rebondissants dotés de griffes façon Vega, robots, yakuza, artificiers (snipers et/ou lanceurs de grenades), ninja lanceurs de kunai, etc. Un nouveau type d'ennemis fait malgré tout son apparition : un drone militaire assez difficile à atteindre. Pour les plus intégristes, il y a même la possibilité de rajouter des scanlines afin de simuler un rendu CRT, en paramétrant le nombre de scanlines affichées à l'écran.
Les musiques réorchestrées (signées Zuntata dans la version originale) rendent un bel hommage à celles de la version 16 bits. On retrouve ce punch si particulier, avec des compositions (mention spéciale pour celle très japonisante du stage 5 est un modèle du genre) qui rendent les rixes encore plus frénétiques et excitantes. Les bruitages sont tout aussi réussis, les impacts résonnent bien... Ça castagne sévère ! Natsume/Taito ont tenu à faire plaisir aux nostalgiques puisque vous pourrez même débloquer les musiques originales de la version arcade en finissant le jeu une première fois.
Côté gameplay, vous reprendrez vos marques quasi immédiatement, malgré une prise en main initialement un peu austère (due à l'absence d'un tutoriel jouable, il faudra en passer par le menu options et/ou lire la notice pour assimiler les nombreuses commandes). On retrouve les 2 barres principales : ''Armour'' (qui représente votre vie) et ''Battery''. La jauge de Battery se charge toute seule dans le temps mais elle se vide instantanément si vous subissez certains types d'attaques. Une fois pleine, vous pouvez activer une sorte de smart bomb qui impacte tous les ennemis à l'écran. Vous pouvez également déclencher des coups spéciaux en "consommant" des tronçons de cette jauge (en général le tiers voire la moitié de la barre). Tous les coups ou presque (hormis la smart bomb) se réalisent en général à l'aide de seulement 2 boutons et d'une direction. On se protège en maintenant le bouton de frappe appuyé, pas super intuitif je dois dire… Le nombre de coups déjà conséquent sur SFC a encore été nettement revu à la hausse, idem pour les projections. Peu de beat them up peuvent se targuer d'avoir une move list aussi riche… Un sans-faute ou presque !
Le roster s'est également étoffé. Outre les 3 persos de base (Ninja, Kunoichi, Kamaitachi) déjà très variés et différents dans leur approche, vous débloquerez 2 persos supplémentaires en finissant le jeu 2 fois successivement. Tous les personnages ont leurs spécificités et les 2 petits nouveaux ne sont pas là pour faire joli, contrairement à bon nombre de beat them all dans lesquels les persos additionnels n'apportent pas grand-chose. Voici donc une présentation rapide du Club des cinq (non je ne parle pas de Claude, François, Mick, Annie et Dagobert !) :
- Kunoichi, une cyborg spécialisée dans le combat aérien, qui compense des coups assez faibles et une portée réduite par une grande vivacité.
- Ninja, un androïde géant, assez lourdeaud mais très puissant et aux projections dévastatrices.
- Kamaitachi, le plus équilibré des 3 persos de base, avec des lames implantées dans ses bras. Bizarrement, c’était mon perso préféré sur SFC mais j’ai beaucoup moins de feeling avec ce dernier dans ce remaster… Il reste malgré tout hyper utile contre le boss final, avec sa projection qui lui permet de balancer les ennemis derrière lui comme de vulgaires pantins, idéal pour fissurer la vitre qui protège Banglar et lui infliger de gros dégâts.
- Yaksha, la seconde femme du groupe, petite par la taille (1,55mm) mais à la poitrine généreuse (!!!). Elle dispose de bras télescopiques dont l’utilisation est assez jouissive : elle s’en sert pour se propulser mais surtout pour projeter les ennemis au sol ou bien les fracasser les uns contre les autres !
- Raiden, un robot colossal de 4 mètres et 32 tonnes qui occupe près de la moitié de l’écran. En comparaison, Ninja semble tout droit sorti du jardin d’enfant ! Extrêmement bourrin mas finalement pas si évident à maîtriser, il a la faculté de se transformer en une sorte de véhicule qui largue des bombes. Il faut encore que je creuse ce perso mais pour le moment c’est sans doute celui auquel j’ai le moins accroché…
L’aventure se déroule sur 8 stages qui reprennent dans les grandes lignes ceux de la version SFC (boss identiques, environnements similaires, etc). Voici une petite revue de l’intégralité des niveaux :
Stage 1
Stage 2
Stage 3
Stage 4
Stage 5
Stage 6
Stage 7
Stage 8 & Fin
Le jeu est légèrement plus long que la version SFC, une run complète sans perdre de vie vous prendra une petite heure. Assez difficile, il vous faudra bien dompter les principales techniques pour progresser sans heurts (il est impératif de maîtriser les projections pour venir à bout du boss final). Pourtant, Ninja Saviors n’est jamais frustrant, puisque les continues sont illimités et les checkpoints assez fréquents. La replay value est renforcée par l’ajout des 2 nouveaux persos, un mode difficile (que l’on débloque après avoir fini le jeu), un mode time attack, un ranking online, etc. Mais aussi et surtout par l’ajout d’un mode 2 joueurs, enfin !!! Vous pouvez donc jouer en coop avec un pote, en partageant la même jauge de vie et de charge.
Le constat peut sembler idyllique jusqu'à présent mais quelques (menus) détails m'ont quand même fait un peu tiquer :
- le sang vert (peut-être lié à ma version, à confirmer)
- l'absence de cut-scenes et de scénarisation, du coup on enchaîne les stages sans véritable lien logique…
- un gameplay à l'ancienne assez rigide, avec notamment des projections pas toujours évidentes à placer (c'est particulièrement vrai si vous jouez Kamaitachi)
En définitive, un excellent titre qui se paie le luxe de surpasser la version SFC, avec un gameplay encore plus profond, un lifting graphique réussi, de nouveaux persos et un mode 2 joueurs en coop. De quoi considérablement allonger la durée de vie par rapport à la version 16-bits ! Un indispensable sur Switch (ou sur PS4, c'est à vous de voir). Des remasters de ce calibre, j’en redemande ! Je compte enchaîner prochainement avec un autre remaster de Nastume, sur Switch toujours... ;-)
Ma note: 17.5/20
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Sujets similaires
» [TEST] New Joe & Mac: Caveman Ninja (Switch)
» [Mini-Test] Shadow of the Ninja: Reborn (Switch)
» [TEST] Ganryu 2 Switch
» [TEST] Aggelos Switch
» [TEST] Infernax Switch
» [Mini-Test] Shadow of the Ninja: Reborn (Switch)
» [TEST] Ganryu 2 Switch
» [TEST] Aggelos Switch
» [TEST] Infernax Switch
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dim Nov 10 2024, 09:12 par gnagnaa
» Mon retour sur le DPO - Dutch Pinball Open Expo 2024 à Eindhoven du 1er au 3 novembre 2024
Ven Nov 08 2024, 21:30 par larson
» Films récents sur VHS
Mer Nov 06 2024, 18:28 par juicelink
» [Mini-TEST] Super Adventure Island 2 (Super Famicom)
Lun Nov 04 2024, 17:33 par kurush
» Liste du pepere noël 2024
Dim Nov 03 2024, 21:09 par Megadrive38