[TEST] Awesome Possum (Mega Drive)
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[TEST] Awesome Possum (Mega Drive)
Awesome Possum (Mega Drive) 22.07.2023
« Awesome Possum Kicks Dr. Machino's Butt! » (オーサムポッサム) fait partie de ces nombreux platformers sortis sur 16-bits lors de la période 1992-1994 tentant de surfer sur la vague des mascottes. Développé et publié par Tengen (un sacré gage de qualité !), il voit le jour fin 1993 au Japon et aux USA exclusivement.
Sa gestation prendra un peu plus de 1 an : en avril 1992, Richard Seaborne est embauché par Tengen pour plancher sur un concept de jeu à caractère environnemental. Seaborne dévoile sa proposition en juillet 1992 sous le titre « Rad Rhino and Awesome Possum ». Le projet est validé par les équipes de Tengen mais le développement ne donne visiblement pas satisfaction durant l’automne, les animations du personnage posant problème… Ainsi, en janvier 1993, Tengen étoffe l’équipe en embauchant Jules Marino pour peaufiner les différents sprites… Le titre final du jeu est officialisé courant mai 1993.
Le savant fou Dr. Machino a envoyé ses robots pour polluer la terre et mettre en danger la faune et la flore... Aidé de ses amis les animaux, vous dirigez Awesome Possum, un opossum, dont le but consistera à détruire les robots, arrêter le savant fou et sauver notre chère planète bleue par la même occasion.
Un petit tour par le menu des options vous permet de paramétrer la difficulté, choisir la langue du jeu (japonais ou anglais), maintenir ou couper les voix digitalisées (notre marsupial est du genre très bavard !) ou encore répondre à un QCM sur lequel je reviendrai un peu plus tard.
Outre le message écologique qu’il tente de véhiculer (destruction des biotopes par l’activité humaine et la pollution), Awesome Possum lorgne sans vergogne du côté de Sonic : il doit détruire des robots, stopper les plans du Dr. Machino (cela ne vous rappelle pas un certain Dr. Robotnik ?) ; il se met en boule après avoir rebondi sur ennemi en réalisant une attaque spinée, utilise de nombreux bumpers et tremplins pour prendre de la vitesse. Il faut toucher les boss 8 fois pour les tuer, et on dénombre 3 actes par niveau… Les similitudes entre l’opossum et le hérisson de Sega ne s’arrêtent pas là…
Les décors fades, ternes et grossiers à l’aspect granuleux laissent présager du pire. On distingue 4 environnements différents : la forêt tropicale, les grottes sous-marines, le cercle arctique et le repaire du Dr. Machino. Dommage que les niveaux ne se renouvellent absolument pas au cours des 3 actes différents qui les composent. L’animation, ultra saccadée, fait partie des pires vues sur un jeu Mega Drive, avec un certain Curse. Il n’est pas rare que le frame rate descende à 10-20fps… Une honte ! Signalons la présence de quelques parallaxes en arrière-plan mais celles-ci sont tellement mal réalisées que l’on a bien du mal à les distinguer…
Difficile de faire plus basique s’agissant des contrôles : la croix directionnelle, un bouton pour sauter et c’est tout… Pourtant, les développeurs ont réussi l’exploit de foirer complètement la maniabilité. Les contrôles s’avèrent extrêmement flottants, les sauts manquent singulièrement de précision (on retombe rarement sur les tremplins ou les bumpers comme on l’avait anticipé), rendant les phases de plateformes totalement hasardeuses… Pire encore, vous aurez l’impression de ne rien contrôler ou presque ! Ce phénomène est exacerbé quand vous êtes trimballé de bumper en bumper, sans aucune emprise sur l’opossum…
Histoire d’en rajouter une couche, les hitboxes sont claquées au sol, si bien que vous aurez en général tendance à tracer votre route en évitant les affrontements avec les ennemis autant que possible…
Awesome Possum dispose d’une barre de vie constituée de 5 segments, qu’il peut régénérer avec un item de santé. Si sa jauge est vide, il perd une vie. Une fois votre stock de vies épuisé, c’est le game over pur et simple (il n’y a aucun continue). En bon écolo qui se respecte, Awesome Possum peut également collecter des matières recyclables à travers les niveaux (canettes, bouteilles vides, etc). Lorsqu'il en récupère 50, sa santé est entièrement reconstituée et le joueur gagne une vie supplémentaire.
Plusieurs items peuvent être récupérés au travers des stages, dont voici les plus notables :
· Le Mega Power, qui augmente la vitesse de déplacement d’Awesome Possum, le rendant d’autant plus incontrôlable… A fuir comme la peste !
· Le Mega Jump, qui comme son nom l’indique, augmente l’amplitude de saut de l’opossum et qui lui permet d’attaquer les ennemis sous n’importe quel angle (et donc pas seulement en leur rebondissant dessus).
· Le bonus symbolisé par la lettre B, qui vous donne accès à un stage bonus après avoir terminé le niveau en cours. Ces stages ne sont franchement pas intéressants (ils sont calqués sur les niveaux classiques, tout en étant plus condensés et plus linéaires) mais ils ont au moins le mérite de vous permettre de faire le plein de santé et de vies…
Chaque niveau se termine invariablement par une bannière qu’il faut trouver et franchir pour finir le stage. S’il y a un boss (à la fin de chaque troisième acte), vous devez le vaincre en premier lieu avant de pouvoir passer la bannière… Les boss justement, présentent un intérêt extrêmement limité dans leurs patterns puisqu’ils se contentent de faire des des va-et-vient…
Awesome Possum peut trouver des animaux alliés planqués dans les niveaux qu’il peut utiliser comme montures : une abeille géante, une raie manta, une espèce de mouette arctique et un rhinocéros. Seul le rhino présente un semblant d’intérêt puisqu’il peut vous catapulter pour atteindre des endroits en hauteur. Les autres animaux n’en demeurent pas moins intéressants car ils vous permettent de traverser les niveaux beaucoup plus rapidement. Et franchement, lorsque l’on joue à Awesome Possum, on a qu’une seule envie : éteindre la console ou traverser le jeu en ligne droite pour mettre fin le plus tôt possible à ce calvaire !
A la fin de chaque acte (excepté le tout dernier stage), vous pourrez participer à un petit quizz (avec 3 réponses possibles dont 1 seule bonne) portant sur l’écologie en général, l’environnement, les animaux en voie de disparition, etc. Chaque bonne réponse fera augmenter votre score de 10 000 points. Même si en définitive, le but de quizz consiste surtout à éveiller les têtes blondes aux grands enjeux environnementaux… Awesome Possum, un jeu précurseur !
Un mot sur le level-design beaucoup trop labyrinthique et alambiqué… On se retrouve parfois bêtement bloqué, sans possibilité de faire demi-tour. Du coup, en faisant pause et en appuyant sur la touche directionnelle, vous pourrez retourner au dernier checkpoint que vous aviez activé… Cela en dit long sur la qualité du level design et c’est clairement un aveu d’échec de la part des développeurs !
Ci-dessous, pour les plus masochistes, voici le déroulement complet du jeu. Spoiler, à la fin du jeu, comme le titre du jeu le suggère, vous botterez effectivement l’arrière-train du Dr. Machino…
Stage 1 (The Rain Forest)
Stage 2 (The Sea Caverns)
Stage 3 (The Artic Circle)
Stage 4 (Dr. Machino’s Domain)
Stage 5 & Fin (The Fortress of Garbage)
Le jeu n’est pas difficile dans l’absolu mais les hitboxes pétées et les contrôles plus qu’ approximatifs auront vite fait de vous lasser. J’ai joué de manière legit jusqu’au 3ème stage mais lassé par mes échecs à répétition, j’ai préféré activer un cheat code qui permet de choisir son niveau et/ou d’être invincible. A l’écran titre, une fois que l’opposum a terminé sa chanson, pressez C, B, Gauche+C, B et C puis appuyez sur le bouton A pour faire apparaître le menu des cheats.
La bande-son ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable… Les musiques, aux sonorités métalliques typiques de la Mega Drive s’avèrent correctes, sans plus. Awesome Possum s’en sort beaucoup mieux au niveau des digits vocales, nombreuses, dont certaines contextuelles (« Oh my head! » quand il tape malencontreusement sa tête contre le plafond ; « Take that you techno freak ! » lorsqu’il détruit un ennemi, etc) et qui impressionnent par leur clarté. Le problème c’est que votre perso n’arrête pas de piailler une seule seconde, et qu’il est atteint d’un narcissisme aigu, le rendant particulièrement antipathique : « Awesome ! » ; « Oh that was incredible ! » ; « I’m so cool ! ». Bref, quand l’un des rares atouts du titre se transforme en une fausse bonne idée… Vous aurez probablement très vite envie de désactiver les voix digitalisées dans le menu des options !
Pour conclure, Awesome Possum constitue une véritable catastrophe industrielle comme l’on en a rarement vu sur console de salon. Il n’y a à peu près rien à sauver, hormis les QCM (que j’ai trouvé instructifs) et les digit vocales… Pour le reste, tout ou presque relève de la purge : les graphismes indignes de la bécane (pour un jeu sorti fin 93 je le rappelle), le frame rate aux fraises, les contrôles grossiers, les masques de collision aux abonnés absents, le level design frustrant au possible, les boss inintéressants, etc. Le jeu a clairement été codé avec les pieds ! Awesome Possum n’a absolument rien d’« awesome », je le déconseille vivement et ai dû prendre mon courage à 2 mains pour le finir… En espérant donc que ce test sera d’utilité publique en servant de mise en garde !
Attiré et intrigué par l’artwork de l’insert, j’avais fait l’acquisition de mon exemplaire (near mint avec reg card) fin 2014 chez Game Them All pour 30€… Sachant que sa cote avoisine les 200€ de nos jours, on peut considérer que j’ai effectué un bon investissement si j’étais amené à le revendre... Encore faut-il réussir à trouver un pigeon prêt à débourser une telle somme pour cette daube !
Ma note : 5/20
Quelques rares mentions dans la presse vidéoludique francophone de l’époque :
Mention Player One #35 (octobre 1993)
Mention Supersonic #12 (juillet / août 1993)
Cheat Code MEGA force #7 (janvier 1997)
« Awesome Possum Kicks Dr. Machino's Butt! » (オーサムポッサム) fait partie de ces nombreux platformers sortis sur 16-bits lors de la période 1992-1994 tentant de surfer sur la vague des mascottes. Développé et publié par Tengen (un sacré gage de qualité !), il voit le jour fin 1993 au Japon et aux USA exclusivement.
Sa gestation prendra un peu plus de 1 an : en avril 1992, Richard Seaborne est embauché par Tengen pour plancher sur un concept de jeu à caractère environnemental. Seaborne dévoile sa proposition en juillet 1992 sous le titre « Rad Rhino and Awesome Possum ». Le projet est validé par les équipes de Tengen mais le développement ne donne visiblement pas satisfaction durant l’automne, les animations du personnage posant problème… Ainsi, en janvier 1993, Tengen étoffe l’équipe en embauchant Jules Marino pour peaufiner les différents sprites… Le titre final du jeu est officialisé courant mai 1993.
Le savant fou Dr. Machino a envoyé ses robots pour polluer la terre et mettre en danger la faune et la flore... Aidé de ses amis les animaux, vous dirigez Awesome Possum, un opossum, dont le but consistera à détruire les robots, arrêter le savant fou et sauver notre chère planète bleue par la même occasion.
Un petit tour par le menu des options vous permet de paramétrer la difficulté, choisir la langue du jeu (japonais ou anglais), maintenir ou couper les voix digitalisées (notre marsupial est du genre très bavard !) ou encore répondre à un QCM sur lequel je reviendrai un peu plus tard.
Outre le message écologique qu’il tente de véhiculer (destruction des biotopes par l’activité humaine et la pollution), Awesome Possum lorgne sans vergogne du côté de Sonic : il doit détruire des robots, stopper les plans du Dr. Machino (cela ne vous rappelle pas un certain Dr. Robotnik ?) ; il se met en boule après avoir rebondi sur ennemi en réalisant une attaque spinée, utilise de nombreux bumpers et tremplins pour prendre de la vitesse. Il faut toucher les boss 8 fois pour les tuer, et on dénombre 3 actes par niveau… Les similitudes entre l’opossum et le hérisson de Sega ne s’arrêtent pas là…
Les décors fades, ternes et grossiers à l’aspect granuleux laissent présager du pire. On distingue 4 environnements différents : la forêt tropicale, les grottes sous-marines, le cercle arctique et le repaire du Dr. Machino. Dommage que les niveaux ne se renouvellent absolument pas au cours des 3 actes différents qui les composent. L’animation, ultra saccadée, fait partie des pires vues sur un jeu Mega Drive, avec un certain Curse. Il n’est pas rare que le frame rate descende à 10-20fps… Une honte ! Signalons la présence de quelques parallaxes en arrière-plan mais celles-ci sont tellement mal réalisées que l’on a bien du mal à les distinguer…
Difficile de faire plus basique s’agissant des contrôles : la croix directionnelle, un bouton pour sauter et c’est tout… Pourtant, les développeurs ont réussi l’exploit de foirer complètement la maniabilité. Les contrôles s’avèrent extrêmement flottants, les sauts manquent singulièrement de précision (on retombe rarement sur les tremplins ou les bumpers comme on l’avait anticipé), rendant les phases de plateformes totalement hasardeuses… Pire encore, vous aurez l’impression de ne rien contrôler ou presque ! Ce phénomène est exacerbé quand vous êtes trimballé de bumper en bumper, sans aucune emprise sur l’opossum…
Histoire d’en rajouter une couche, les hitboxes sont claquées au sol, si bien que vous aurez en général tendance à tracer votre route en évitant les affrontements avec les ennemis autant que possible…
Awesome Possum dispose d’une barre de vie constituée de 5 segments, qu’il peut régénérer avec un item de santé. Si sa jauge est vide, il perd une vie. Une fois votre stock de vies épuisé, c’est le game over pur et simple (il n’y a aucun continue). En bon écolo qui se respecte, Awesome Possum peut également collecter des matières recyclables à travers les niveaux (canettes, bouteilles vides, etc). Lorsqu'il en récupère 50, sa santé est entièrement reconstituée et le joueur gagne une vie supplémentaire.
Plusieurs items peuvent être récupérés au travers des stages, dont voici les plus notables :
· Le Mega Power, qui augmente la vitesse de déplacement d’Awesome Possum, le rendant d’autant plus incontrôlable… A fuir comme la peste !
· Le Mega Jump, qui comme son nom l’indique, augmente l’amplitude de saut de l’opossum et qui lui permet d’attaquer les ennemis sous n’importe quel angle (et donc pas seulement en leur rebondissant dessus).
· Le bonus symbolisé par la lettre B, qui vous donne accès à un stage bonus après avoir terminé le niveau en cours. Ces stages ne sont franchement pas intéressants (ils sont calqués sur les niveaux classiques, tout en étant plus condensés et plus linéaires) mais ils ont au moins le mérite de vous permettre de faire le plein de santé et de vies…
Chaque niveau se termine invariablement par une bannière qu’il faut trouver et franchir pour finir le stage. S’il y a un boss (à la fin de chaque troisième acte), vous devez le vaincre en premier lieu avant de pouvoir passer la bannière… Les boss justement, présentent un intérêt extrêmement limité dans leurs patterns puisqu’ils se contentent de faire des des va-et-vient…
Awesome Possum peut trouver des animaux alliés planqués dans les niveaux qu’il peut utiliser comme montures : une abeille géante, une raie manta, une espèce de mouette arctique et un rhinocéros. Seul le rhino présente un semblant d’intérêt puisqu’il peut vous catapulter pour atteindre des endroits en hauteur. Les autres animaux n’en demeurent pas moins intéressants car ils vous permettent de traverser les niveaux beaucoup plus rapidement. Et franchement, lorsque l’on joue à Awesome Possum, on a qu’une seule envie : éteindre la console ou traverser le jeu en ligne droite pour mettre fin le plus tôt possible à ce calvaire !
A la fin de chaque acte (excepté le tout dernier stage), vous pourrez participer à un petit quizz (avec 3 réponses possibles dont 1 seule bonne) portant sur l’écologie en général, l’environnement, les animaux en voie de disparition, etc. Chaque bonne réponse fera augmenter votre score de 10 000 points. Même si en définitive, le but de quizz consiste surtout à éveiller les têtes blondes aux grands enjeux environnementaux… Awesome Possum, un jeu précurseur !
Un mot sur le level-design beaucoup trop labyrinthique et alambiqué… On se retrouve parfois bêtement bloqué, sans possibilité de faire demi-tour. Du coup, en faisant pause et en appuyant sur la touche directionnelle, vous pourrez retourner au dernier checkpoint que vous aviez activé… Cela en dit long sur la qualité du level design et c’est clairement un aveu d’échec de la part des développeurs !
Ci-dessous, pour les plus masochistes, voici le déroulement complet du jeu. Spoiler, à la fin du jeu, comme le titre du jeu le suggère, vous botterez effectivement l’arrière-train du Dr. Machino…
Stage 1 (The Rain Forest)
Stage 2 (The Sea Caverns)
Stage 3 (The Artic Circle)
Stage 4 (Dr. Machino’s Domain)
Stage 5 & Fin (The Fortress of Garbage)
Le jeu n’est pas difficile dans l’absolu mais les hitboxes pétées et les contrôles plus qu’ approximatifs auront vite fait de vous lasser. J’ai joué de manière legit jusqu’au 3ème stage mais lassé par mes échecs à répétition, j’ai préféré activer un cheat code qui permet de choisir son niveau et/ou d’être invincible. A l’écran titre, une fois que l’opposum a terminé sa chanson, pressez C, B, Gauche+C, B et C puis appuyez sur le bouton A pour faire apparaître le menu des cheats.
La bande-son ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable… Les musiques, aux sonorités métalliques typiques de la Mega Drive s’avèrent correctes, sans plus. Awesome Possum s’en sort beaucoup mieux au niveau des digits vocales, nombreuses, dont certaines contextuelles (« Oh my head! » quand il tape malencontreusement sa tête contre le plafond ; « Take that you techno freak ! » lorsqu’il détruit un ennemi, etc) et qui impressionnent par leur clarté. Le problème c’est que votre perso n’arrête pas de piailler une seule seconde, et qu’il est atteint d’un narcissisme aigu, le rendant particulièrement antipathique : « Awesome ! » ; « Oh that was incredible ! » ; « I’m so cool ! ». Bref, quand l’un des rares atouts du titre se transforme en une fausse bonne idée… Vous aurez probablement très vite envie de désactiver les voix digitalisées dans le menu des options !
Pour conclure, Awesome Possum constitue une véritable catastrophe industrielle comme l’on en a rarement vu sur console de salon. Il n’y a à peu près rien à sauver, hormis les QCM (que j’ai trouvé instructifs) et les digit vocales… Pour le reste, tout ou presque relève de la purge : les graphismes indignes de la bécane (pour un jeu sorti fin 93 je le rappelle), le frame rate aux fraises, les contrôles grossiers, les masques de collision aux abonnés absents, le level design frustrant au possible, les boss inintéressants, etc. Le jeu a clairement été codé avec les pieds ! Awesome Possum n’a absolument rien d’« awesome », je le déconseille vivement et ai dû prendre mon courage à 2 mains pour le finir… En espérant donc que ce test sera d’utilité publique en servant de mise en garde !
Attiré et intrigué par l’artwork de l’insert, j’avais fait l’acquisition de mon exemplaire (near mint avec reg card) fin 2014 chez Game Them All pour 30€… Sachant que sa cote avoisine les 200€ de nos jours, on peut considérer que j’ai effectué un bon investissement si j’étais amené à le revendre... Encore faut-il réussir à trouver un pigeon prêt à débourser une telle somme pour cette daube !
Ma note : 5/20
Quelques rares mentions dans la presse vidéoludique francophone de l’époque :
Mention Player One #35 (octobre 1993)
Mention Supersonic #12 (juillet / août 1993)
Cheat Code MEGA force #7 (janvier 1997)
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Awesome Possum (Mega Drive)
je dois l'avoir sur genesis, j'ai un doute tellement lamaniabilité était excecreble ,une vraie daube , pareil que toi acheté pas cher du tout mais je pense pas que cette version uS vaut plus qu'avant.
gnagnaa- Etre suprême
- Messages : 13982
Date d'inscription : 02/11/2020
Age : 44
Localisation : Gnagnaaland
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