[TEST] Zero Wing (MD)
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[TEST] Zero Wing (MD)
Zero Wing (MD) 11.11.22
Portage de la version arcade de 1989, ce shmup à scrolling horizontal made by Toaplan sort sur MD en mai 1991 au Japon et peu après en Europe et aux USA.
L’histoire se déroule en 2101, à la suite de la signature d’un traité de paix entre l’ONU et le CATS, une organisation d’aliens cyborgs. CATS décide de rompre l’alliance et va jusqu’à prendre le contrôle des colonies spatiales japonaises. Vous incarnez Trent, un jeune pilote d’élite aux commandes d’un vaisseau spatial (le ZIG). Ayant réussi à s’échapper in extremis du vaisseau-mère détruit par CATS, il est bien décidé à mener la rébellion, vaincre les forces ennemies et libérer la Terre du joug des envahisseurs… Mention spéciale pour l’intro constituée de cut-scenes très classieuses, une réussite totale !
En passant par le menu des options, vous pourrez notamment paramétrer le niveau de difficulté (easy / normal / hard) ainsi que le nombre de vies. Le nombre de continues est quant à lui fixe : vous en aurez 9 pour venir à bout du jeu.
Outre la croix directionnelle, 2 boutons seront nécessaires pour mener à bien votre mission : le tir classique mais aussi une arme secondaire, le rayon tracteur, la principale spécificité de ce soft. En effet, cette espèce d’aspirateur vous permet d’attirer un ennemi (de petite taille ou de taille moyenne) vers vous pour vous en servir comme d’un bouclier ou bien pour le renvoyer directement au nez et à la barbe de ses congénères ! Une excellente idée sur le papier mais malheureusement pas assez poussée. En définitive, elle fait surtout office de gadget et on peut très bien s’en passer la plupart du temps. Dommage car certains passages s’avèrent assez intéressants, principalement celui au cours duquel il faut aspirer des blocs pour réussir à vous frayer un chemin. Certains blocs à la taille plus conséquente ont d’ailleurs un impact direct sur votre pilotage puisqu’ils ‘’attirent’’ votre vaisseau vers le bas de l’écran.
Le tir de base sans intérêt peut très vite être upgradé à l’aide de pastilles de trois couleurs différentes : rouge (mitrailleuse avec un tir multidirectionnel), bleue (rayons laser très puissants), verte (homing ciblant automatiquement tous les ennemis aux alentours). Une fois votre arme upgradée, 2 modules de tir viennent également vous rejoindre. Ils sont situés en haut et en bas de votre vaisseau et vous aident à balayer la zone de tir la plus large possible. Contrairement à certains autres jeux, on ne peut pas paramétrer la distance qui les sépare du vaisseau, cette dernière étant fixe, sauf lorsque vous passez dans un tunnel particulièrement étroit (les pods ayant alors tendance à vous coller).
Chaque arme peut être upgradée sur 3 niveaux de puissance (en fait 4, en récupérant un item rose particulièrement rare). Si à l’armement maximal, vous reprenez une pastille de la même couleur, vous obtenez 5000pts. Des items speed-up vous permettent d’accroitre la vitesse de votre vaisseau. Tachez de ne pas en abuser sous peine d’augmenter exagérément la sensibilité des contrôles et donc le risque de crash contre un élément du décor… Enfin, la smart bomb se récupère directement sous la forme d’un item. Logée à l’avant de votre vaisseau, vous ne pouvez en porter qu’une seule à la fois et elle peut aussi faire office de bouclier. Si vous la déployer, elle crée une sorte de vortex qui inflige de gros dégâts aux adversaires. Une attaque de zone efficace mais que vous n’aurez que très rarement le loisir d’utiliser au cours d’une run…
Concernant l’aspect technique, Zero Wing accuse son âge avancé, à mi-chemin entre un titre 8 bits et 16 bits. Le look du vaisseau rappelle fortement celui d’Andro Dunos, et les boss et autres mid boss ne sont pas dénués de charisme. Les graphismes des sprites sont hauts en couleur, effet accentué par des arrière-plans souvent très sombres et dépouillés. Les environnements se renouvellent bien au cours des 8 stages qui composent le jeu. Quelques ralentissements se font sentir dans les derniers niveaux, essentiellement lorsque les sprites et tirs ennemis/amis sont trop fournis à l’écran.
La maniabilité s’avère franchement excellente, ça répond vraiment au doigt et à l’œil ! Le rythme relativement lent et posé vous aidera à prendre rapidement vos marques, même si certains passages requièrent une maitrise certaine du pilotage…
Les musiques se révèlent de très bonne facture, avec quelques thèmes marquants, notamment celui du tout premier stage. On pourra simplement regretter que les développeurs n’aient pas pensé à incorporer une musique différente pour les boss. Pas grand-chose à signaler du côté des bruitages, ils font le boulot !
La difficulté, très progressive, est parfaitement bien calibrée, avec des derniers niveaux un peu plus retors. Un hit est synonyme de mort instantanée (sauf si vous avez placé un ennemi devant vous en guise de bouclier) et vous êtes alors bon pour reprendre au checkpoint précédent, à poil. Cela devrait engendrer quelques phases un peu crispantes mais en rien insurmontables... Zero Wing peut se targuer d’être l’un des shoots de Toaplan les plus faciles d’accès, à mille lieux d’un Hellfire, d’un V-V (Grind Stomer) ou encore d’un Tatsujin (Truxton) ! Le tir homing vous simplifiera considérablement la tâche, sans doute un peu trop puisqu’il enlève même une bonne partie de l’intérêt du jeu… La hitbox du vaisseau est assez étendue et les 2 modules qui lévitent aux côtés de votre vaisseau nuisent clairement à la visibilité et à la perception de votre position dans l’espace.
Voici le déroulement complet du jeu :
Stage 1 – Natols
Stage 2 – Legrous
Stage 3 – Pleades
Stage 4 – Aquese
Stage 5 – Submarine Tunnel
Stage 6 – Barricade Zone
Stage 7 – Bellon
Stage 8 – Gerbarra & Fin
Comptez une bonne grosse quarantaine de minutes pour une run complète sans mourir. Et au moins le double si vous envisagez de vous attaquer au 2nd loop. La replay value se révèle globalement très bonne (même sans la présence d’un mode 2 joueurs) puisque chaque niveau de difficulté possède sa propre fin. A vous les joies des modes easy, normal et hard donc si vous souhaitez en faire le tour à 100%…
Impossible de ne pas mentionner la traduction anglaise plus qu’approximative des versions occidentales qui a élevé Zero Wing au rang de jeu culte, notamment pour ce superbe exemple d’Engrish, devenu un mème sur internet : « All your base are belong to us ». Vous trouverez ci-dessous un article Wikipédia très bien fichu sur le sujet :
https://en.wikipedia.org/wiki/All_your_base_are_belong_to_us
Pour conclure, Zero Wing sur la 16 bits de Sega bonifie la version arcade avec de meilleures musiques et des graphismes plus fins. Assez austère, il ne fait clairement pas le poids face aux tenors du genre sur MD (les Thunderforce, Gaiares, MUSHA, Gynoug, Gley Lancer, Eliminate Down, etc.) mais il reste une valeur sûre, un shmup sympathique, simple mais efficace et à la difficulté abordable. J’enchainerai prochainement avec le test de la version PC Engine et par la même occasion un duel entre ces 2 portages…
Ma note : 14/20
Tests de la presse spécialisée d’époque :
Joypad #9 (Juin 1992) : 90% par TRAZOM
Graphisme 17 Animation 17 Maniabilité 17 Son 14
« C’est pour moi l’un des meilleurs shoot em up de la M.D. Il ne rivalise tout de même pas avec Thunder Force III, mais, de par son excellente maniabilité, ses niveaux de difficulté variables et son scrolling hyper-fluide, il reste sans contestation aucune, l’égal de Hellfire. Avec son option ‘’Faisceau Tracteur’’, qui vous permet d’attirer vos ennemis dans vos griffes et de les balancer sur d’autres, j’avoue que l’on s’éclate un max. Bref, si vous voulez vous défouler et casser de l’Alien, une seule solution, vous procurer Zero Wing ! »
Joystick #18 (Juillet/Août 1991) : 86% par J’m DESTROY
Graphisme 18 Animation 17 Maniabilité 18 Son 17
MEGA force #6 (Mai 1992)
Player One #20 (Mai 1992) : 79% par Iggy
Graphismes 84% Animation 88% Son 79% Difficulté 85% Durée de vie 86% Player Fun 86%
Tilt #93 (Septembre 1991) : 16/20 par Banana San
« Le scénario classique et sans grande originalité de ce jeu n’est pas son point fort mais sa réalisation est irréprochable. »
Graphismes 5* Animation 4* Bruitages 4*
Portage de la version arcade de 1989, ce shmup à scrolling horizontal made by Toaplan sort sur MD en mai 1991 au Japon et peu après en Europe et aux USA.
L’histoire se déroule en 2101, à la suite de la signature d’un traité de paix entre l’ONU et le CATS, une organisation d’aliens cyborgs. CATS décide de rompre l’alliance et va jusqu’à prendre le contrôle des colonies spatiales japonaises. Vous incarnez Trent, un jeune pilote d’élite aux commandes d’un vaisseau spatial (le ZIG). Ayant réussi à s’échapper in extremis du vaisseau-mère détruit par CATS, il est bien décidé à mener la rébellion, vaincre les forces ennemies et libérer la Terre du joug des envahisseurs… Mention spéciale pour l’intro constituée de cut-scenes très classieuses, une réussite totale !
En passant par le menu des options, vous pourrez notamment paramétrer le niveau de difficulté (easy / normal / hard) ainsi que le nombre de vies. Le nombre de continues est quant à lui fixe : vous en aurez 9 pour venir à bout du jeu.
Outre la croix directionnelle, 2 boutons seront nécessaires pour mener à bien votre mission : le tir classique mais aussi une arme secondaire, le rayon tracteur, la principale spécificité de ce soft. En effet, cette espèce d’aspirateur vous permet d’attirer un ennemi (de petite taille ou de taille moyenne) vers vous pour vous en servir comme d’un bouclier ou bien pour le renvoyer directement au nez et à la barbe de ses congénères ! Une excellente idée sur le papier mais malheureusement pas assez poussée. En définitive, elle fait surtout office de gadget et on peut très bien s’en passer la plupart du temps. Dommage car certains passages s’avèrent assez intéressants, principalement celui au cours duquel il faut aspirer des blocs pour réussir à vous frayer un chemin. Certains blocs à la taille plus conséquente ont d’ailleurs un impact direct sur votre pilotage puisqu’ils ‘’attirent’’ votre vaisseau vers le bas de l’écran.
Le tir de base sans intérêt peut très vite être upgradé à l’aide de pastilles de trois couleurs différentes : rouge (mitrailleuse avec un tir multidirectionnel), bleue (rayons laser très puissants), verte (homing ciblant automatiquement tous les ennemis aux alentours). Une fois votre arme upgradée, 2 modules de tir viennent également vous rejoindre. Ils sont situés en haut et en bas de votre vaisseau et vous aident à balayer la zone de tir la plus large possible. Contrairement à certains autres jeux, on ne peut pas paramétrer la distance qui les sépare du vaisseau, cette dernière étant fixe, sauf lorsque vous passez dans un tunnel particulièrement étroit (les pods ayant alors tendance à vous coller).
Chaque arme peut être upgradée sur 3 niveaux de puissance (en fait 4, en récupérant un item rose particulièrement rare). Si à l’armement maximal, vous reprenez une pastille de la même couleur, vous obtenez 5000pts. Des items speed-up vous permettent d’accroitre la vitesse de votre vaisseau. Tachez de ne pas en abuser sous peine d’augmenter exagérément la sensibilité des contrôles et donc le risque de crash contre un élément du décor… Enfin, la smart bomb se récupère directement sous la forme d’un item. Logée à l’avant de votre vaisseau, vous ne pouvez en porter qu’une seule à la fois et elle peut aussi faire office de bouclier. Si vous la déployer, elle crée une sorte de vortex qui inflige de gros dégâts aux adversaires. Une attaque de zone efficace mais que vous n’aurez que très rarement le loisir d’utiliser au cours d’une run…
Concernant l’aspect technique, Zero Wing accuse son âge avancé, à mi-chemin entre un titre 8 bits et 16 bits. Le look du vaisseau rappelle fortement celui d’Andro Dunos, et les boss et autres mid boss ne sont pas dénués de charisme. Les graphismes des sprites sont hauts en couleur, effet accentué par des arrière-plans souvent très sombres et dépouillés. Les environnements se renouvellent bien au cours des 8 stages qui composent le jeu. Quelques ralentissements se font sentir dans les derniers niveaux, essentiellement lorsque les sprites et tirs ennemis/amis sont trop fournis à l’écran.
La maniabilité s’avère franchement excellente, ça répond vraiment au doigt et à l’œil ! Le rythme relativement lent et posé vous aidera à prendre rapidement vos marques, même si certains passages requièrent une maitrise certaine du pilotage…
Les musiques se révèlent de très bonne facture, avec quelques thèmes marquants, notamment celui du tout premier stage. On pourra simplement regretter que les développeurs n’aient pas pensé à incorporer une musique différente pour les boss. Pas grand-chose à signaler du côté des bruitages, ils font le boulot !
La difficulté, très progressive, est parfaitement bien calibrée, avec des derniers niveaux un peu plus retors. Un hit est synonyme de mort instantanée (sauf si vous avez placé un ennemi devant vous en guise de bouclier) et vous êtes alors bon pour reprendre au checkpoint précédent, à poil. Cela devrait engendrer quelques phases un peu crispantes mais en rien insurmontables... Zero Wing peut se targuer d’être l’un des shoots de Toaplan les plus faciles d’accès, à mille lieux d’un Hellfire, d’un V-V (Grind Stomer) ou encore d’un Tatsujin (Truxton) ! Le tir homing vous simplifiera considérablement la tâche, sans doute un peu trop puisqu’il enlève même une bonne partie de l’intérêt du jeu… La hitbox du vaisseau est assez étendue et les 2 modules qui lévitent aux côtés de votre vaisseau nuisent clairement à la visibilité et à la perception de votre position dans l’espace.
Voici le déroulement complet du jeu :
Stage 1 – Natols
Stage 2 – Legrous
Stage 3 – Pleades
Stage 4 – Aquese
Stage 5 – Submarine Tunnel
Stage 6 – Barricade Zone
Stage 7 – Bellon
Stage 8 – Gerbarra & Fin
Comptez une bonne grosse quarantaine de minutes pour une run complète sans mourir. Et au moins le double si vous envisagez de vous attaquer au 2nd loop. La replay value se révèle globalement très bonne (même sans la présence d’un mode 2 joueurs) puisque chaque niveau de difficulté possède sa propre fin. A vous les joies des modes easy, normal et hard donc si vous souhaitez en faire le tour à 100%…
Impossible de ne pas mentionner la traduction anglaise plus qu’approximative des versions occidentales qui a élevé Zero Wing au rang de jeu culte, notamment pour ce superbe exemple d’Engrish, devenu un mème sur internet : « All your base are belong to us ». Vous trouverez ci-dessous un article Wikipédia très bien fichu sur le sujet :
https://en.wikipedia.org/wiki/All_your_base_are_belong_to_us
Pour conclure, Zero Wing sur la 16 bits de Sega bonifie la version arcade avec de meilleures musiques et des graphismes plus fins. Assez austère, il ne fait clairement pas le poids face aux tenors du genre sur MD (les Thunderforce, Gaiares, MUSHA, Gynoug, Gley Lancer, Eliminate Down, etc.) mais il reste une valeur sûre, un shmup sympathique, simple mais efficace et à la difficulté abordable. J’enchainerai prochainement avec le test de la version PC Engine et par la même occasion un duel entre ces 2 portages…
Ma note : 14/20
Tests de la presse spécialisée d’époque :
Joypad #9 (Juin 1992) : 90% par TRAZOM
Graphisme 17 Animation 17 Maniabilité 17 Son 14
« C’est pour moi l’un des meilleurs shoot em up de la M.D. Il ne rivalise tout de même pas avec Thunder Force III, mais, de par son excellente maniabilité, ses niveaux de difficulté variables et son scrolling hyper-fluide, il reste sans contestation aucune, l’égal de Hellfire. Avec son option ‘’Faisceau Tracteur’’, qui vous permet d’attirer vos ennemis dans vos griffes et de les balancer sur d’autres, j’avoue que l’on s’éclate un max. Bref, si vous voulez vous défouler et casser de l’Alien, une seule solution, vous procurer Zero Wing ! »
Joystick #18 (Juillet/Août 1991) : 86% par J’m DESTROY
Graphisme 18 Animation 17 Maniabilité 18 Son 17
MEGA force #6 (Mai 1992)
Player One #20 (Mai 1992) : 79% par Iggy
Graphismes 84% Animation 88% Son 79% Difficulté 85% Durée de vie 86% Player Fun 86%
Tilt #93 (Septembre 1991) : 16/20 par Banana San
« Le scénario classique et sans grande originalité de ce jeu n’est pas son point fort mais sa réalisation est irréprochable. »
Graphismes 5* Animation 4* Bruitages 4*
Dernière édition par kurush le Ven Nov 11 2022, 22:21, édité 1 fois
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Zero Wing (MD)
J attends le duel,si tu es un etre normalement constitué je sais sur quelle version tu pencheras !
Super encore une fois !
Super encore une fois !
gnagnaa- Etre suprême
- Messages : 13982
Date d'inscription : 02/11/2020
Age : 44
Localisation : Gnagnaaland
Re: [TEST] Zero Wing (MD)
Merci gnagnaa. Pas de suspens inutile, la version PCE est battue à plate coutures !
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
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