[TEST] Metal Slug (AES)
+2
gnagnaa
kurush
6 participants
Page 1 sur 1
[TEST] Metal Slug (AES)
Metal Slug: Super Vehicle-001 (Neo.Geo AES) 02.09.2023
Irem, une société connue pour ses nombreux hits sortis en arcade (R-Type, Image Fight, Ninja Spirit, Legend of Hero Tonma, GunForce, R-Type Leo, Undercover Cops, In the Hunt pour n’en citer que quelques-uns) ferma en 1994 son bureau basé à Osaka, en charge de la partie jeux vidéo, pour se recentrer sur d’autres activités. Très vite, des employés rejoignirent des sociétés concurrentes (Sega, Atlus, Hudson), dont SNK, basé dans le poumon économique du Kansai également. Un directeur d’Irem, parti chez SNK, suggéra à ses supérieurs hiérarchiques de créer Nazca Corporation, une filiale de SNK qui abritera des ex-collaborateurs d’Irem.
Dans le livre « Metal Slug: The Ultimate History » (paru en 2020 et toujours disponible, un indispensable pour les fans de Metal Slug soit dit en passant), Kazuma Kujo revient sur les débuts de Nazca, un studio quasi indépendant au sein de SNK, logé dans un building différent. S’il fallut une période d’adaptation (il n’était pas évident pour les anciens d’Irem d’accepter le fait de développer des jeux pour une société qui était autrefois un de leurs grands rivaux), SNK fit preuve de beaucoup de respect pour laisser aux membres de Nazca libre cours à leur créativité, préserver leur état d’esprit et leur façon de faire.
Initialement, Nazca avait la charge du portage de jeux sur PS1 et Saturn, mais rapidement, SNK autorisa Kujo et son équipe à développer leurs propres jeux, Metal Slug et Big Tournament Golf (Neo Turf Masters). On peut d’ailleurs légitimement se demander pourquoi Nazca décida de se lancer dans le développement de jeux aussi disparates qu’un run & gun et un jeu de sport… En réalité, des anciens d’Irem ayant migré chez Nazca avaient déjà œuvré sur des jeux de golf et in the Hunt à l’époque donc ils ne partaient pas de zéro sur ces 2 genres. Du coup, il fut décidé de scinder les équipes de Nazca sur Metal Slug et BTG, certains membres travaillant d’ailleurs sur les 2 projets simultanément.
Le studio Nazca était constitué d’une petite vingtaine de personnes tout au plus, dont une bonne dizaine en charge de Metal Slug (2 game planners, 6-8 designers, 5 programmeurs et une personne pour le son et les musiques). La majorité des designers provenaient de l’équipe A d’Irem, tandis que la plupart des programmeurs étaient issus de l’équipe B.
L’équipe de développement s’inspira grandement de leurs productions précédentes chez Irem, GunForce et In the Hunt en tête, pour concevoir Metal Slug. Leur idée initiale, « Metal Slug Zero », consistait à ne diriger que le char (très proche dans l’esprit de In the Hunt, où vous contrôlez un sous-marin) mais les 2 location tests peu concluants (le rythme était jugé trop lent, les joueurs abandonnant la partie au bout du 3ème stage) d’août 1995 changèrent la donne : le top management de SNK les obligea à revoir leur copie de fond en comble pour aboutir à un run & gun plus classique... Ainsi, le projet qui devait durer 18 mois fut rallongé d’un gros semestre. S’ensuivit donc une période de crunch intense, où les développeurs tombaient littéralement de fatigue à 2-3h du matin au bureau et s’emmitouflaient dans leur sac de couchage le temps de quelques heures, pour reprendre le travail dès 9h ! La plupart des backgrounds du jeu furent réutilisés mais les niveaux durent être rallongés, pour prendre en compte le fait que le héros se déplaçait beaucoup plus vite qu’un char.
Metal Slug: Super Vehicle-001 (メタルスラッグ) vit le jour le 19 avril 1996 sur MVS, le 24 mai sur AES puis le 5 juillet sur Neo Geo CD. Le succès fut immédiat, notamment en Europe où Kazuhiro Takeshita (président de SNK Europe) écoula 5 000 copies en un mois (sans doute parle-t-il des MVS, même si cela n’est pas spécifiquement mentionné dans l’interview).
L’histoire de Metal Slug prend place autour de 2028. Une guerre oppose 2 groupes militaires : l’Armée régulière et la Rébellion, dirigée par le Général Morden, un dictateur sanguinaire (dont le nom en allemand signifie d’ailleurs « assassiner, éliminer »), mix improbable entre Saddam Hussein et Adolf Hitler. Voyant l'Armée régulière paniquer et s'effondrer, le 1er lieutenant Marco Rossi de l'unité des forces spéciales Peregrine Falcons de l'Armée régulière unit rapidement les unités alliées restantes et commence une opération commando pour récupérer leurs "Super Véhicule-001", des chars technologiquement très avancés. Il est accompagné du sous-lieutenant Tarma Roving de la même unité. Vous incarnez donc Marco (et/ou Tarma en mode 2 joueurs) pour contrer Morden dans cette opération de la dernière chance…
L’introduction, brève mais efficace, présente les deux attributs principaux du Metal Slug (la « limace de métal », le char principal servant de véhicule de combat aux héros), en mettant bien en évidence la tourelle et le canon en action. Un impact de balle qui vient transpercer l’écran, le ton est donné… Adeptes des jeux de stratégie et de puzzle games, passez votre chemin, Metal Slug se veut bourrin et défoulant à souhait !
Le menu des options est réduit à la portion congrue puisque vous pouvez seulement paramétrer la difficulté (easy, medium, mvs, hard) et le nombre de vies (jusqu’à 5 maximum).
Le traditionnel « How to Play » vous présente succinctement mais de manière très efficace les principales mécaniques de gameplay, qui mettent à contribution 3 boutons du stick :
- A pour tirer
- B pour sauter
- C pour lancer une grenade (ou bien tirer au canon quand vous êtes à bord du char)
En appuyant sur A+B lorsque vous vous trouvez à l’intérieur du Slug, vous pourrez « sacrifier » ce dernier en lançant une attaque suicide, dans le but de faire un maximum de dégâts.
Vous disposez d’un pistolet de base (aux munitions illimitées) et d’une attaque de mêlée au couteau et/ou en donnant des coups de pied (à privilégier pour le scoring). Contrairement à un Contra par exemple, vous ne mourrez pas si vous entrez en contact avec la plupart des mobs mais seulement si vous subissez une attaque ou un tir ennemi. Les grenades constituent le cœur de votre arsenal, vous en avez 10 à chaque vie mais pouvez augmenter ce nombre par multiple de 10 en mettant la main sur des caisses de munitions, généreusement distribuées au gré des niveaux.
Outre le Beretta et les grenades, des armes spéciales peuvent être récupérées également :
- Le Heavy Machine Gun, une mitrailleuse lourde vous permettant de tirer dans les 8 directions (là où vous serez cantonnés aux 4 directions avec le pistolet)
- Le Flame Shot, un lance-flammes qui fait des ravages contre les fantassins mais à l’intérêt limité contre les blindés
- Le Rocket Launcher, un lance-missiles à la cadence élevée (il envoie des missiles par série de 2)
- Le Shot Gun, un fusil à pompe, ultra puissant et jouissif à utiliser mais qui pêche par une portée réduite
Le SV-001, ou Metal Slug si vous préférez, dispose d'un canon Vulcan à tourelle rotative à tir rapide qui peut faire feu dans n'importe quelle direction, ainsi que d'un canon principal lourd. Le canon utilise des munitions séparées des grenades et autres armes, et est beaucoup plus puissant. Des grenades à main peuvent toujours être lancées depuis le véhicule. Elles présentent l’avantage d’avoir une cadence de tir beaucoup plus élevée que celle du canon et vous seront d’une aide précieuse contre les boss, si vous avez réussi à conserver votre Slug jusqu’à la fin du niveau bien sûr ! En effet, votre char d’assaut peut supporter trois coups directs avant d'être détruit. Lorsque la santé du véhicule est complètement épuisée, le joueur n'a que quelques secondes pour quitter le véhicule avant qu'il n'explose. Heureusement, vous pouvez restaurer la barre d’énergie de votre machine de guerre en ramassant des bidons de gaz sur votre chemin.
Enfin, plus anecdotique, dans la mission finale, vous aurez l’occasion d’utiliser une tourelle de mitrailleuse juchée sur un sous-marin. Vous ne pourrez balayez qu’un angle de 180° et les tirs sont identiques à ceux du pistolet, mais avec une cadence beaucoup plus élevée !
Vous obtiendrez en général les bonus (sous la forme d’armes spéciales ou d’objets rapportant des points) en libérant les prisonniers de guerre. Ils ont également leur importance pour le scoring puisque vous recevrez un bonus de score pour avoir libéré les prisonniers à la fin du niveau. Une fenêtre affiche alors le nom et le grade de chaque prisonnier de guerre libéré. En revanche, si vous mourrez avant la fin du niveau, le décompte des prisonniers libérés est effacé... Si vous visez le hi-score, vous devrez donc parcourir chaque mission en délivrant le plus de prisonniers possible et ce sans mourir !
Si vous n’avez jamais joué à Metal Slug (ce qui est peu probable j’en conviens), vous serez immédiatement frappés par la finesse des graphismes, ce pixel art typique des productions Irem (dont In the Hunt). La direction artistique atteint un niveau de détails et de finesse rarement égalé ! Les couleurs sobres mais toujours bien choisies, les animations à couper le souffle (malgré des ralentissements lorsque l’écran se retrouve surchargé de sprites en mouvement, même en mode solo) qui brillent par leur variété (les soldats meurent de plus d’une dizaine de façons différentes), le rendu particulièrement réussi des explosions, les nombreux éléments destructibles… Tout respire le travail bien fait, par des artisans passionnés, une véritable lettre d’amour au pixel art ! Le souci du détail est manifeste dès le premier stage : les perroquets qui s’enfuient pour échapper au conflit, les reflets dans les flaques d’eau, l’animation de la cascade avant d’affronter le premier boss, etc.
Les stages (au nombre de 6) ne se cantonnent pas à un seul tableau mais se renouvellent constamment : la première mission débute aux abords d’un temple khmer au Cambodge, se poursuit devant une gigantesque épave de sous-marin puis un marécage truffé d’ennemis et de pièges évoquant la guerre du Vietnam, avant de remonter une cascade pour affronter un imposant hydravion blindé. Dans la seconde, vous débutez votre périple dans une station de train désaffectée, puis évoluerez sur un pont où vous devrez couler les bateaux Hammer-Yang (veillez à rejoindre la terre ferme avant qu’ils ne coulent), prendrez ensuite le contrôle d’un Slug en éliminant les avions dans des décors dignes d’un anime de Miyazaki, avant de faire face pour la première fois au Général Morden, le grand méchant du jeu. Je m’arrêterai là, vous avez compris où je voulais en venir !
Les développeurs avaient en tête de créer un jeu qui s’apparente à un film d’action et l’on peut dire que le défi a été relevé haut la main ! Véritable parodie de la Seconde Guerre Mondiale, les références abondent : les drapeaux et croix nazis, les soldats que l’on dirait tout droit tirés de la Wehrmacht, les prisonniers de guerre inspirés de Rambo, etc. L’équipe a également puisé son inspiration dans l’univers manga : le Slug ressemble trait pour trait au Tank Police de Dominion, et de nombreux véhicules rappellent les productions de Miyazaki. D’ailleurs, Marco Rossi est un clin d’œil assumé à Porco Rosso. Et Fio Piccolo, une protagoniste de Metal Slug qui apparaîtra dans les épisodes suivants, devrait vous remémorer Fio Germi, tirée de ce même Porco Rosso…
De nombreuses scènes évoquent instantanément le conflit de 1939-1945 : la ligne Maginot avec les blockhaus et les tranchées, les villes européennes ravagées, la scène du débarquement, etc. Pourtant, le titre parvient toujours à alterner entre humour et dramatique dans un miracle d’équilibre. Metal Slug se veut un pastiche de la guerre et ne rate pas une occasion de vous rappeler que tout ceci n’est qu’un jeu. D’ailleurs, une fois l’aventure terminée, le message final est sans équivoque : « Peace forever ! ». Les mimiques des soldats sont tordantes (ils vaquent à leurs occupations, se tapent un bon gueuleton autour d’un feu de camp, font une pause aux toilettes, se bouchent le nez en sautant d’un navire en train de sombrer, se mettent à plat ventre quand ils vous envoient une grenade, etc), tout comme celles des PNJ en arrière-plan ! L’humour s’avère omniprésent et désopilant. Les détails sont tellement foisonnants que vous continuerez à en découvrir à chaque nouvelle partie !
De beaux screenshots valant mieux qu’un long discours, voici donc le déroulement complet du jeu :
Mission 1
Mission 2
Mission 3
Mission 4
Mission 5
Mission 6 & Fin
Le gameplay se révèle de très bonne facture mais il requiert un petit temps d’adaptation, dû à une certaine inertie dans les contrôles. En étant un brin de mauvaise foi, on pourra regretter un léger manque de précision dans la gestion des sauts, mis en évidence par les phases de plateformes au début de la 3ème mission que certains trouveront un peu hasardeuses…
La bande-son signée Takushi Hiyamata (‘’HIYA!’’ de son pseudonyme) offre des compositions jazzy-electro-rock particulièrement réussies (dont certaines à consonances militaires), soulignant à merveille l’intensité de l’action. Un peu dans la même philosophie que les autres membres de l’équipe, Hiyamata tenait à ce que les joueurs aient le sentiment de prendre part à un film interactif et il s’est notamment inspiré de Star Wars et de Thunderbirds. Grand fan de saxophone, il offre souvent à cet instrument une place de premier choix dans son orchestration ! Les thèmes emblématiques de la série sont déjà là (celui des boss, celui de fin de mission, etc.) pour notre plus grand plaisir ! Les bruitages ne sont pas en reste, les soldats hurlent de multiples manières lorsqu’ils périssent (notamment si vous les brûlez au lance-flammes). Et comment ne pas mentionner le speaker, qui annonce le début et la fin de chaque mission et intervient à chaque fois que vous ramassez une arme spéciale. HEAVY MACHINE GUN ! SHOT GUN ! FLAME SHOT ! ROCKET LAUNCHER ! Il fait indéniablement partie de l’expérience auditive du jeu !
Metal Slug s’avère relativement court (une trentaine de minutes) mais son rythme est intense, sans aucun temps mort ou presque. Il offre un concentré d’action, si bien que l’on y revient fréquemment juste pour le plaisir d’une petite session et pour espérer battre son hi-score ! Il a indéniablement ce petit goût de reviens-y ! Pour la petite histoire, les stages ont été conçus par 2 programmeurs différents, Meeher pour ceux où l’on passe son temps à tirer/s’arrêter et Kujo pour ceux avec les passages en scrolling forcé. En décidant d’alterner leurs stages, ils ont trouvé l’alchimie parfaite en termes de variété de gameplay !
Metal Slug passe pour l’épisode le plus facile de la série et force est de constater que l’on peut difficilement contredire cette affirmation. La difficulté n’est jamais excessive, elle monte crescendo à partir de la moitié du jeu, avec un climax assumé dans le tout dernier niveau. Mais à force d’assimiler les patterns, les emplacements des ennemis, des Slug et des bonus, vous ne progresserez sans aucune frustration, contrairement à d’autres épisodes de la série... Vous réussirez probablement à one-lifer le jeu jusqu’à la fin du stage 3 mais pour les missions suivantes, c’est une toute autre paire de manches ! Pour le moment, j’arrive à terminer le titre en 2 crédits en difficulté MVS mais je compte bien finir par le 1-cc ! D’une manière générale, veillez à ne pas rester statique, à garder le Slug aussi longtemps que possible, et à abuser des grenades (notamment en position accroupie quand vous vous trouvez à l’intérieur du tank) pour ne faire qu’une bouchée des boss ! Ces derniers constituent d’ailleurs l’apothéose de chaque stage : le magnifique tank Tani Oh qui vous bombarde puis le premier plan (mission 3), les doubles tanks Shoe & Karn (mission 4), ou encore le Iron Nokana (mission 5), un camion blindé équipé d’un tank et qui dispose de la capacité de se surélever pour dévoiler un lance-flammes mortel ! Et comment ne pas mentionner les mid-boss, dont le duel dantesque contre le sergent Allen O’Neil. Doté d’une mitrailleuse lourde et de grenades, il se bat à armes égales et vous fera passer un sale quart d'heure !
Un dernier conseil : jouez absolument à Metal Slug en version jap, pour ne pas subir le joug de la censure ! A vous les gerbes de sang et les ennemis qui explosent littéralement quand ils rentrent en contact avec vos grenades ou les boulets de canon de votre Slug !
Je convoitais ce titre culte depuis de nombreuses années (au moins 10 ans) et j’aurais sans doute dû franchir le pas depuis bien longtemps… Mais je suis ravi d’avoir fait l’acquisition très récemment d’un exemplaire original, en très bon état (malgré un léger sunfade tranche visible sur le logo Neo Geo notamment). Inutile de parler de prix, les nombreux posts sur les différents réseaux sociaux ayant déjà suffisamment fait le buzz... Merci à Tony (le propriétaire précédent), un passionné que je connais IRL et qui s’en est séparé avec beaucoup de regrets mais qui sait que j’en prendrai grand soin. Et merci aussi bien sûr à Full7 et toute l’équipe du magasin (dont Bruno, le gérant) pour les discussions constructives, pour me l’avoir réservé plusieurs semaines, le temps de la réflexion... Metal Slug 1 constitue le Graal de ma collection AES jap et je compte bien lui faire honneur en m’y adonnant régulièrement sur le matos d’origine avec mon bon vieux Trinitron ! Il ne me reste maintenant plus qu’à mettre la main sur un BTG pour terminer le full set AES jap. En temps et en heure bien sûr, rien ne presse…
En conclusion, Metal Slug justifie pleinement son statut de titre culte (d’aucun dirait mythique). Véritable film d’action en pixel art à la réalisation magistrale, pur condensé d’action à l’intensité folle, concentré d’humour, épisode le plus typé arcade sur lequel on revient le plus facilement car parfaitement calibré pour des sessions courtes, quintessence du savoir-faire d’Irem, véritable chant du cygne du pixel, il pose déjà toutes les bases de la série, qui évoluera finalement assez peu par la suite. Un épisode proche de la perfection, et mon préféré de la série, sans aucun doute !
Ma note : 19/20
Les traditionnelles previews et reviews des canards de l’époque :
Preview version Neo Geo CD Consoles #13 (janvier 1996)
Preview version Neo Geo Consoles + #55 (juin 1996)
Preview version Saturn Consoles + #63 (mars 1997)
Preview version Saturn Joypad #61 (février 1997)
Test version Neo-Geo CD Consoles #57 (septembre 1996) : 83%
« Metal Slug peut défouler et même amuser un temps, mais, si c’est un bon jeu, ce n’est pas une révélation. »
« Oui, mais… » pour Switch : « Il est certain que Metal Slug n’est pas des plus mauvais. Les graphismes sont de bonne qualité, le jeu regorge d’idées sympathiques et de détails amusants, les situations sont relativement variées et le choix des armes suffisant, même s’il n’est pas immense. Le problème, où plutôt devrais-je dire les problèmes, résident dans l’animation, qui rame un peu, et la trop courte durée de vie du jeu. On soulignera tout de même une bonne initiative de plus en plus présente sur les CD : la possibilité de visionner tout un tas d’illustrations sur les personnages du jeu et autres. Néanmoins, le résultat est moyennement concluant, à réserver aux fans. »
« Moui, Slaig… » pour Spy : « Certes, les graphismes et l’animation des personnages sont de toute beauté, mais la durée de vie du jeu m’a laissé sur ma faim tant elle est limitée. Avec un minimum de talent, vous pourrez parcourir les six niveaux, en long, en large et en travers en cinq heures à peine (un Select Stage s’actionne automatiquement…). D’aucuns diront, certainement à raison, qu’il s’agit là d’un jeu d’arcade et que, de ce fait, on y retourne sans sourciller. Personnellement, je me suis amusé quelques heures (et heureusement que nous étions deux…), et je n’ai pas l’intention d’y revenir. Même si de bonnes idées agrémentent le jeu et que les concepteurs ont réussi le difficile pari de rire en usant d’un sujet aussi sombre que la guerre… »
Test version Neo-Geo CD Player One #68 (octobre 1996) : 90% par Chris - Player Fun 94%
En résumé « Metal Slug fait partie de ces petits jeux sympa auxquels on joue un peu, beaucoup, jusqu’à ne plus les lâcher. Une réussite. »
Graphisme 90% Animation 95% Son 88% Jouabilité 90%
Test version Saturn Consoles News #11 (mai 1997)
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette série mythique :
Un site web (en anglais) ultra exhaustif sur la licence Metal Slug :
https://metalslug.fandom.com/wiki/Metal_Slug_Wiki
La vidéo de Wahwah en 2 parties (la première sur In the Hunt & GunForce 2 qui permet de mieux comprendre la genèse du projet et les principales sources d’inspiration ; la seconde sur Metal Slug) :
https://www.youtube.com/watch?v=YDXl1-tkUC0
https://www.youtube.com/watch?v=-0PgNJMP3G4
Un documentaire de 2005 publié par Game One dédié à cette saga :
https://www.youtube.com/watch?v=lxITUZvIGBs&list=WL&index=7
Un superplay réalisé par Ben Shinobi sur feu Nolife, qui revient sur les principales techniques de scoring et de leeching, les prisonniers cachés, les quelques frames d’invincibilité, etc :
https://www.youtube.com/watch?v=fdB55FVmmxU&list=WL&index=8
Bien entendu, au risque de me répéter, je vous invite également à lire « Metal Slug: The Ultimate History ». Outre les textes et interviews très intéressants (qui m'ont servi à pondre ce test), les magnifiques screenshots mettant magnifiquement en valeur le pixel art justifient presque à eux seuls l’achat de ce bouquin !
Irem, une société connue pour ses nombreux hits sortis en arcade (R-Type, Image Fight, Ninja Spirit, Legend of Hero Tonma, GunForce, R-Type Leo, Undercover Cops, In the Hunt pour n’en citer que quelques-uns) ferma en 1994 son bureau basé à Osaka, en charge de la partie jeux vidéo, pour se recentrer sur d’autres activités. Très vite, des employés rejoignirent des sociétés concurrentes (Sega, Atlus, Hudson), dont SNK, basé dans le poumon économique du Kansai également. Un directeur d’Irem, parti chez SNK, suggéra à ses supérieurs hiérarchiques de créer Nazca Corporation, une filiale de SNK qui abritera des ex-collaborateurs d’Irem.
Dans le livre « Metal Slug: The Ultimate History » (paru en 2020 et toujours disponible, un indispensable pour les fans de Metal Slug soit dit en passant), Kazuma Kujo revient sur les débuts de Nazca, un studio quasi indépendant au sein de SNK, logé dans un building différent. S’il fallut une période d’adaptation (il n’était pas évident pour les anciens d’Irem d’accepter le fait de développer des jeux pour une société qui était autrefois un de leurs grands rivaux), SNK fit preuve de beaucoup de respect pour laisser aux membres de Nazca libre cours à leur créativité, préserver leur état d’esprit et leur façon de faire.
Initialement, Nazca avait la charge du portage de jeux sur PS1 et Saturn, mais rapidement, SNK autorisa Kujo et son équipe à développer leurs propres jeux, Metal Slug et Big Tournament Golf (Neo Turf Masters). On peut d’ailleurs légitimement se demander pourquoi Nazca décida de se lancer dans le développement de jeux aussi disparates qu’un run & gun et un jeu de sport… En réalité, des anciens d’Irem ayant migré chez Nazca avaient déjà œuvré sur des jeux de golf et in the Hunt à l’époque donc ils ne partaient pas de zéro sur ces 2 genres. Du coup, il fut décidé de scinder les équipes de Nazca sur Metal Slug et BTG, certains membres travaillant d’ailleurs sur les 2 projets simultanément.
Le studio Nazca était constitué d’une petite vingtaine de personnes tout au plus, dont une bonne dizaine en charge de Metal Slug (2 game planners, 6-8 designers, 5 programmeurs et une personne pour le son et les musiques). La majorité des designers provenaient de l’équipe A d’Irem, tandis que la plupart des programmeurs étaient issus de l’équipe B.
L’équipe de développement s’inspira grandement de leurs productions précédentes chez Irem, GunForce et In the Hunt en tête, pour concevoir Metal Slug. Leur idée initiale, « Metal Slug Zero », consistait à ne diriger que le char (très proche dans l’esprit de In the Hunt, où vous contrôlez un sous-marin) mais les 2 location tests peu concluants (le rythme était jugé trop lent, les joueurs abandonnant la partie au bout du 3ème stage) d’août 1995 changèrent la donne : le top management de SNK les obligea à revoir leur copie de fond en comble pour aboutir à un run & gun plus classique... Ainsi, le projet qui devait durer 18 mois fut rallongé d’un gros semestre. S’ensuivit donc une période de crunch intense, où les développeurs tombaient littéralement de fatigue à 2-3h du matin au bureau et s’emmitouflaient dans leur sac de couchage le temps de quelques heures, pour reprendre le travail dès 9h ! La plupart des backgrounds du jeu furent réutilisés mais les niveaux durent être rallongés, pour prendre en compte le fait que le héros se déplaçait beaucoup plus vite qu’un char.
Metal Slug: Super Vehicle-001 (メタルスラッグ) vit le jour le 19 avril 1996 sur MVS, le 24 mai sur AES puis le 5 juillet sur Neo Geo CD. Le succès fut immédiat, notamment en Europe où Kazuhiro Takeshita (président de SNK Europe) écoula 5 000 copies en un mois (sans doute parle-t-il des MVS, même si cela n’est pas spécifiquement mentionné dans l’interview).
L’histoire de Metal Slug prend place autour de 2028. Une guerre oppose 2 groupes militaires : l’Armée régulière et la Rébellion, dirigée par le Général Morden, un dictateur sanguinaire (dont le nom en allemand signifie d’ailleurs « assassiner, éliminer »), mix improbable entre Saddam Hussein et Adolf Hitler. Voyant l'Armée régulière paniquer et s'effondrer, le 1er lieutenant Marco Rossi de l'unité des forces spéciales Peregrine Falcons de l'Armée régulière unit rapidement les unités alliées restantes et commence une opération commando pour récupérer leurs "Super Véhicule-001", des chars technologiquement très avancés. Il est accompagné du sous-lieutenant Tarma Roving de la même unité. Vous incarnez donc Marco (et/ou Tarma en mode 2 joueurs) pour contrer Morden dans cette opération de la dernière chance…
L’introduction, brève mais efficace, présente les deux attributs principaux du Metal Slug (la « limace de métal », le char principal servant de véhicule de combat aux héros), en mettant bien en évidence la tourelle et le canon en action. Un impact de balle qui vient transpercer l’écran, le ton est donné… Adeptes des jeux de stratégie et de puzzle games, passez votre chemin, Metal Slug se veut bourrin et défoulant à souhait !
Le menu des options est réduit à la portion congrue puisque vous pouvez seulement paramétrer la difficulté (easy, medium, mvs, hard) et le nombre de vies (jusqu’à 5 maximum).
Le traditionnel « How to Play » vous présente succinctement mais de manière très efficace les principales mécaniques de gameplay, qui mettent à contribution 3 boutons du stick :
- A pour tirer
- B pour sauter
- C pour lancer une grenade (ou bien tirer au canon quand vous êtes à bord du char)
En appuyant sur A+B lorsque vous vous trouvez à l’intérieur du Slug, vous pourrez « sacrifier » ce dernier en lançant une attaque suicide, dans le but de faire un maximum de dégâts.
Vous disposez d’un pistolet de base (aux munitions illimitées) et d’une attaque de mêlée au couteau et/ou en donnant des coups de pied (à privilégier pour le scoring). Contrairement à un Contra par exemple, vous ne mourrez pas si vous entrez en contact avec la plupart des mobs mais seulement si vous subissez une attaque ou un tir ennemi. Les grenades constituent le cœur de votre arsenal, vous en avez 10 à chaque vie mais pouvez augmenter ce nombre par multiple de 10 en mettant la main sur des caisses de munitions, généreusement distribuées au gré des niveaux.
Outre le Beretta et les grenades, des armes spéciales peuvent être récupérées également :
- Le Heavy Machine Gun, une mitrailleuse lourde vous permettant de tirer dans les 8 directions (là où vous serez cantonnés aux 4 directions avec le pistolet)
- Le Flame Shot, un lance-flammes qui fait des ravages contre les fantassins mais à l’intérêt limité contre les blindés
- Le Rocket Launcher, un lance-missiles à la cadence élevée (il envoie des missiles par série de 2)
- Le Shot Gun, un fusil à pompe, ultra puissant et jouissif à utiliser mais qui pêche par une portée réduite
Le SV-001, ou Metal Slug si vous préférez, dispose d'un canon Vulcan à tourelle rotative à tir rapide qui peut faire feu dans n'importe quelle direction, ainsi que d'un canon principal lourd. Le canon utilise des munitions séparées des grenades et autres armes, et est beaucoup plus puissant. Des grenades à main peuvent toujours être lancées depuis le véhicule. Elles présentent l’avantage d’avoir une cadence de tir beaucoup plus élevée que celle du canon et vous seront d’une aide précieuse contre les boss, si vous avez réussi à conserver votre Slug jusqu’à la fin du niveau bien sûr ! En effet, votre char d’assaut peut supporter trois coups directs avant d'être détruit. Lorsque la santé du véhicule est complètement épuisée, le joueur n'a que quelques secondes pour quitter le véhicule avant qu'il n'explose. Heureusement, vous pouvez restaurer la barre d’énergie de votre machine de guerre en ramassant des bidons de gaz sur votre chemin.
Enfin, plus anecdotique, dans la mission finale, vous aurez l’occasion d’utiliser une tourelle de mitrailleuse juchée sur un sous-marin. Vous ne pourrez balayez qu’un angle de 180° et les tirs sont identiques à ceux du pistolet, mais avec une cadence beaucoup plus élevée !
Vous obtiendrez en général les bonus (sous la forme d’armes spéciales ou d’objets rapportant des points) en libérant les prisonniers de guerre. Ils ont également leur importance pour le scoring puisque vous recevrez un bonus de score pour avoir libéré les prisonniers à la fin du niveau. Une fenêtre affiche alors le nom et le grade de chaque prisonnier de guerre libéré. En revanche, si vous mourrez avant la fin du niveau, le décompte des prisonniers libérés est effacé... Si vous visez le hi-score, vous devrez donc parcourir chaque mission en délivrant le plus de prisonniers possible et ce sans mourir !
Si vous n’avez jamais joué à Metal Slug (ce qui est peu probable j’en conviens), vous serez immédiatement frappés par la finesse des graphismes, ce pixel art typique des productions Irem (dont In the Hunt). La direction artistique atteint un niveau de détails et de finesse rarement égalé ! Les couleurs sobres mais toujours bien choisies, les animations à couper le souffle (malgré des ralentissements lorsque l’écran se retrouve surchargé de sprites en mouvement, même en mode solo) qui brillent par leur variété (les soldats meurent de plus d’une dizaine de façons différentes), le rendu particulièrement réussi des explosions, les nombreux éléments destructibles… Tout respire le travail bien fait, par des artisans passionnés, une véritable lettre d’amour au pixel art ! Le souci du détail est manifeste dès le premier stage : les perroquets qui s’enfuient pour échapper au conflit, les reflets dans les flaques d’eau, l’animation de la cascade avant d’affronter le premier boss, etc.
Les stages (au nombre de 6) ne se cantonnent pas à un seul tableau mais se renouvellent constamment : la première mission débute aux abords d’un temple khmer au Cambodge, se poursuit devant une gigantesque épave de sous-marin puis un marécage truffé d’ennemis et de pièges évoquant la guerre du Vietnam, avant de remonter une cascade pour affronter un imposant hydravion blindé. Dans la seconde, vous débutez votre périple dans une station de train désaffectée, puis évoluerez sur un pont où vous devrez couler les bateaux Hammer-Yang (veillez à rejoindre la terre ferme avant qu’ils ne coulent), prendrez ensuite le contrôle d’un Slug en éliminant les avions dans des décors dignes d’un anime de Miyazaki, avant de faire face pour la première fois au Général Morden, le grand méchant du jeu. Je m’arrêterai là, vous avez compris où je voulais en venir !
Les développeurs avaient en tête de créer un jeu qui s’apparente à un film d’action et l’on peut dire que le défi a été relevé haut la main ! Véritable parodie de la Seconde Guerre Mondiale, les références abondent : les drapeaux et croix nazis, les soldats que l’on dirait tout droit tirés de la Wehrmacht, les prisonniers de guerre inspirés de Rambo, etc. L’équipe a également puisé son inspiration dans l’univers manga : le Slug ressemble trait pour trait au Tank Police de Dominion, et de nombreux véhicules rappellent les productions de Miyazaki. D’ailleurs, Marco Rossi est un clin d’œil assumé à Porco Rosso. Et Fio Piccolo, une protagoniste de Metal Slug qui apparaîtra dans les épisodes suivants, devrait vous remémorer Fio Germi, tirée de ce même Porco Rosso…
De nombreuses scènes évoquent instantanément le conflit de 1939-1945 : la ligne Maginot avec les blockhaus et les tranchées, les villes européennes ravagées, la scène du débarquement, etc. Pourtant, le titre parvient toujours à alterner entre humour et dramatique dans un miracle d’équilibre. Metal Slug se veut un pastiche de la guerre et ne rate pas une occasion de vous rappeler que tout ceci n’est qu’un jeu. D’ailleurs, une fois l’aventure terminée, le message final est sans équivoque : « Peace forever ! ». Les mimiques des soldats sont tordantes (ils vaquent à leurs occupations, se tapent un bon gueuleton autour d’un feu de camp, font une pause aux toilettes, se bouchent le nez en sautant d’un navire en train de sombrer, se mettent à plat ventre quand ils vous envoient une grenade, etc), tout comme celles des PNJ en arrière-plan ! L’humour s’avère omniprésent et désopilant. Les détails sont tellement foisonnants que vous continuerez à en découvrir à chaque nouvelle partie !
De beaux screenshots valant mieux qu’un long discours, voici donc le déroulement complet du jeu :
Mission 1
Mission 2
Mission 3
Mission 4
Mission 5
Mission 6 & Fin
Le gameplay se révèle de très bonne facture mais il requiert un petit temps d’adaptation, dû à une certaine inertie dans les contrôles. En étant un brin de mauvaise foi, on pourra regretter un léger manque de précision dans la gestion des sauts, mis en évidence par les phases de plateformes au début de la 3ème mission que certains trouveront un peu hasardeuses…
La bande-son signée Takushi Hiyamata (‘’HIYA!’’ de son pseudonyme) offre des compositions jazzy-electro-rock particulièrement réussies (dont certaines à consonances militaires), soulignant à merveille l’intensité de l’action. Un peu dans la même philosophie que les autres membres de l’équipe, Hiyamata tenait à ce que les joueurs aient le sentiment de prendre part à un film interactif et il s’est notamment inspiré de Star Wars et de Thunderbirds. Grand fan de saxophone, il offre souvent à cet instrument une place de premier choix dans son orchestration ! Les thèmes emblématiques de la série sont déjà là (celui des boss, celui de fin de mission, etc.) pour notre plus grand plaisir ! Les bruitages ne sont pas en reste, les soldats hurlent de multiples manières lorsqu’ils périssent (notamment si vous les brûlez au lance-flammes). Et comment ne pas mentionner le speaker, qui annonce le début et la fin de chaque mission et intervient à chaque fois que vous ramassez une arme spéciale. HEAVY MACHINE GUN ! SHOT GUN ! FLAME SHOT ! ROCKET LAUNCHER ! Il fait indéniablement partie de l’expérience auditive du jeu !
Metal Slug s’avère relativement court (une trentaine de minutes) mais son rythme est intense, sans aucun temps mort ou presque. Il offre un concentré d’action, si bien que l’on y revient fréquemment juste pour le plaisir d’une petite session et pour espérer battre son hi-score ! Il a indéniablement ce petit goût de reviens-y ! Pour la petite histoire, les stages ont été conçus par 2 programmeurs différents, Meeher pour ceux où l’on passe son temps à tirer/s’arrêter et Kujo pour ceux avec les passages en scrolling forcé. En décidant d’alterner leurs stages, ils ont trouvé l’alchimie parfaite en termes de variété de gameplay !
Metal Slug passe pour l’épisode le plus facile de la série et force est de constater que l’on peut difficilement contredire cette affirmation. La difficulté n’est jamais excessive, elle monte crescendo à partir de la moitié du jeu, avec un climax assumé dans le tout dernier niveau. Mais à force d’assimiler les patterns, les emplacements des ennemis, des Slug et des bonus, vous ne progresserez sans aucune frustration, contrairement à d’autres épisodes de la série... Vous réussirez probablement à one-lifer le jeu jusqu’à la fin du stage 3 mais pour les missions suivantes, c’est une toute autre paire de manches ! Pour le moment, j’arrive à terminer le titre en 2 crédits en difficulté MVS mais je compte bien finir par le 1-cc ! D’une manière générale, veillez à ne pas rester statique, à garder le Slug aussi longtemps que possible, et à abuser des grenades (notamment en position accroupie quand vous vous trouvez à l’intérieur du tank) pour ne faire qu’une bouchée des boss ! Ces derniers constituent d’ailleurs l’apothéose de chaque stage : le magnifique tank Tani Oh qui vous bombarde puis le premier plan (mission 3), les doubles tanks Shoe & Karn (mission 4), ou encore le Iron Nokana (mission 5), un camion blindé équipé d’un tank et qui dispose de la capacité de se surélever pour dévoiler un lance-flammes mortel ! Et comment ne pas mentionner les mid-boss, dont le duel dantesque contre le sergent Allen O’Neil. Doté d’une mitrailleuse lourde et de grenades, il se bat à armes égales et vous fera passer un sale quart d'heure !
Un dernier conseil : jouez absolument à Metal Slug en version jap, pour ne pas subir le joug de la censure ! A vous les gerbes de sang et les ennemis qui explosent littéralement quand ils rentrent en contact avec vos grenades ou les boulets de canon de votre Slug !
Je convoitais ce titre culte depuis de nombreuses années (au moins 10 ans) et j’aurais sans doute dû franchir le pas depuis bien longtemps… Mais je suis ravi d’avoir fait l’acquisition très récemment d’un exemplaire original, en très bon état (malgré un léger sunfade tranche visible sur le logo Neo Geo notamment). Inutile de parler de prix, les nombreux posts sur les différents réseaux sociaux ayant déjà suffisamment fait le buzz... Merci à Tony (le propriétaire précédent), un passionné que je connais IRL et qui s’en est séparé avec beaucoup de regrets mais qui sait que j’en prendrai grand soin. Et merci aussi bien sûr à Full7 et toute l’équipe du magasin (dont Bruno, le gérant) pour les discussions constructives, pour me l’avoir réservé plusieurs semaines, le temps de la réflexion... Metal Slug 1 constitue le Graal de ma collection AES jap et je compte bien lui faire honneur en m’y adonnant régulièrement sur le matos d’origine avec mon bon vieux Trinitron ! Il ne me reste maintenant plus qu’à mettre la main sur un BTG pour terminer le full set AES jap. En temps et en heure bien sûr, rien ne presse…
En conclusion, Metal Slug justifie pleinement son statut de titre culte (d’aucun dirait mythique). Véritable film d’action en pixel art à la réalisation magistrale, pur condensé d’action à l’intensité folle, concentré d’humour, épisode le plus typé arcade sur lequel on revient le plus facilement car parfaitement calibré pour des sessions courtes, quintessence du savoir-faire d’Irem, véritable chant du cygne du pixel, il pose déjà toutes les bases de la série, qui évoluera finalement assez peu par la suite. Un épisode proche de la perfection, et mon préféré de la série, sans aucun doute !
Ma note : 19/20
Les traditionnelles previews et reviews des canards de l’époque :
Preview version Neo Geo CD Consoles #13 (janvier 1996)
Preview version Neo Geo Consoles + #55 (juin 1996)
Preview version Saturn Consoles + #63 (mars 1997)
Preview version Saturn Joypad #61 (février 1997)
Test version Neo-Geo CD Consoles #57 (septembre 1996) : 83%
« Metal Slug peut défouler et même amuser un temps, mais, si c’est un bon jeu, ce n’est pas une révélation. »
« Oui, mais… » pour Switch : « Il est certain que Metal Slug n’est pas des plus mauvais. Les graphismes sont de bonne qualité, le jeu regorge d’idées sympathiques et de détails amusants, les situations sont relativement variées et le choix des armes suffisant, même s’il n’est pas immense. Le problème, où plutôt devrais-je dire les problèmes, résident dans l’animation, qui rame un peu, et la trop courte durée de vie du jeu. On soulignera tout de même une bonne initiative de plus en plus présente sur les CD : la possibilité de visionner tout un tas d’illustrations sur les personnages du jeu et autres. Néanmoins, le résultat est moyennement concluant, à réserver aux fans. »
« Moui, Slaig… » pour Spy : « Certes, les graphismes et l’animation des personnages sont de toute beauté, mais la durée de vie du jeu m’a laissé sur ma faim tant elle est limitée. Avec un minimum de talent, vous pourrez parcourir les six niveaux, en long, en large et en travers en cinq heures à peine (un Select Stage s’actionne automatiquement…). D’aucuns diront, certainement à raison, qu’il s’agit là d’un jeu d’arcade et que, de ce fait, on y retourne sans sourciller. Personnellement, je me suis amusé quelques heures (et heureusement que nous étions deux…), et je n’ai pas l’intention d’y revenir. Même si de bonnes idées agrémentent le jeu et que les concepteurs ont réussi le difficile pari de rire en usant d’un sujet aussi sombre que la guerre… »
Test version Neo-Geo CD Player One #68 (octobre 1996) : 90% par Chris - Player Fun 94%
En résumé « Metal Slug fait partie de ces petits jeux sympa auxquels on joue un peu, beaucoup, jusqu’à ne plus les lâcher. Une réussite. »
Graphisme 90% Animation 95% Son 88% Jouabilité 90%
Test version Saturn Consoles News #11 (mai 1997)
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette série mythique :
Un site web (en anglais) ultra exhaustif sur la licence Metal Slug :
https://metalslug.fandom.com/wiki/Metal_Slug_Wiki
La vidéo de Wahwah en 2 parties (la première sur In the Hunt & GunForce 2 qui permet de mieux comprendre la genèse du projet et les principales sources d’inspiration ; la seconde sur Metal Slug) :
https://www.youtube.com/watch?v=YDXl1-tkUC0
https://www.youtube.com/watch?v=-0PgNJMP3G4
Un documentaire de 2005 publié par Game One dédié à cette saga :
https://www.youtube.com/watch?v=lxITUZvIGBs&list=WL&index=7
Un superplay réalisé par Ben Shinobi sur feu Nolife, qui revient sur les principales techniques de scoring et de leeching, les prisonniers cachés, les quelques frames d’invincibilité, etc :
https://www.youtube.com/watch?v=fdB55FVmmxU&list=WL&index=8
Bien entendu, au risque de me répéter, je vous invite également à lire « Metal Slug: The Ultimate History ». Outre les textes et interviews très intéressants (qui m'ont servi à pondre ce test), les magnifiques screenshots mettant magnifiquement en valeur le pixel art justifient presque à eux seuls l’achat de ce bouquin !
Dernière édition par kurush le Mar Sep 12 2023, 13:03, édité 1 fois
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
t'es sûr que c 'est un vrai ?
c 'est cool ,moi mon graal c 'était le fusil silent scope sur la première xbox.
"on n'a pas le même maillot mais on a la même passion!"
c 'est cool ,moi mon graal c 'était le fusil silent scope sur la première xbox.
"on n'a pas le même maillot mais on a la même passion!"
gnagnaa- Etre suprême
- Messages : 13987
Date d'inscription : 02/11/2020
Age : 44
Localisation : Gnagnaaland
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Oui oui, aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'un exemplaire legit... Le jeu a été ouvert 2 fois, j'ai les photos des PCBs, et de nombreux signes qui ne trompent pas !
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Jeu incroyable de par son game play mais incroyablement difficile à finir avec 5 crédits
Je ne parle même pas des fous qui le One Life
Des légendes ces mecs
Je ne parle même pas des fous qui le One Life
Des légendes ces mecs
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
J'adore ce jeu
...mais je préfère la version mvs...pkoi? Bha le prix
Excellent test bravo
...mais je préfère la version mvs...pkoi? Bha le prix
Excellent test bravo
_________________
Mvs powaaa
Aero fighters 2
Kof 2002
Métal Slug 1
Métal slug 2
Metal slug 5 (boot )
Super sidekick 2
Puzzle bobble
sangokuwil- Lieutenant
- Messages : 5646
Date d'inscription : 16/11/2021
Age : 42
Localisation : Marne
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
jeu d'enfer, culte mais quel dommage que l'animation soit en 30 FPS avec le tiers du temps un FPS à la ramasse avec 15 FPS au max, d'où une sensation de jouer au ralentit, je déteste ça !
Quand je lis ce torche cul de Player one : le jeu ne souffre d'aucun ralentissement .. nan mais oh ! quel foutage de gueule.
Quand je lis ce torche cul de Player one : le jeu ne souffre d'aucun ralentissement .. nan mais oh ! quel foutage de gueule.
Xorion- Adepte officiel
- Messages : 6697
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 53
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Xorion a écrit:jeu d'enfer, culte mais quel dommage que l'animation soit en 30 FPS avec le tiers du temps un FPS à la ramasse avec 15 FPS au max, d'où une sensation de jouer au ralentit, je déteste ça !
Quand je lis ce torche cul de Player one : le jeu ne souffre d'aucun ralentissement .. nan mais oh ! quel foutage de gueule.
Arrête d'en faire trop, avec ce plaisir franchouillard de critiquer les succès populaires. Le FPS ne fait pas tout et est une attention très moderne venue du PC.
Tout n'est pas parfait mais je pense qu'ils se sont laissés déborder par leurs ambitions.
L'ayant découvert sur le tard, la claque fut d'autant plus énorme. Une difficulté et progressivité très bien dosées, un humour, une variété...
Un chef d’œuvre avec ces imperfections qui font tout son charme au final.
poup- Lieutenant
- Messages : 1829
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 46
Localisation : Indre et Loire
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
poup a écrit:Xorion a écrit:jeu d'enfer, culte mais quel dommage que l'animation soit en 30 FPS avec le tiers du temps un FPS à la ramasse avec 15 FPS au max, d'où une sensation de jouer au ralentit, je déteste ça !
Quand je lis ce torche cul de Player one : le jeu ne souffre d'aucun ralentissement .. nan mais oh ! quel foutage de gueule.
Arrête d'en faire trop, avec ce plaisir franchouillard de critiquer les succès populaires. Le FPS ne fait pas tout et est une attention très moderne venue du PC.
Tout n'est pas parfait mais je pense qu'ils se sont laissés déborder par leurs ambitions.
L'ayant découvert sur le tard, la claque fut d'autant plus énorme. Une difficulté et progressivité très bien dosées, un humour, une variété...
Un chef d’œuvre avec ces imperfections qui font tout son charme au final.
Nan t'as raison j'avoue que sur MS ça passe, sauf le MS2. sinon le MSX est mieux que MS niveau FPS.
je l'ai dis un jeu d'enfer, culte, oui un chef d'œuvre !
Xorion- Adepte officiel
- Messages : 6697
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 53
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
@kurush pour des grosses sommes de ce style , tu fais comment auprès d un professionnel pour payer?
Genre la carte bancaire ca passe encore?
Genre la carte bancaire ca passe encore?
gnagnaa- Etre suprême
- Messages : 13987
Date d'inscription : 02/11/2020
Age : 44
Localisation : Gnagnaaland
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
@gnagnaa mix de PayPal, chèque, CB et liquide. La totale !
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Pour en revenir à ce jeu, je partage 100% l'avis de @kurush
Difficulté très progressive et au 1 life tout à fait accessible et jamais frustrant. Ce point est vraiment génial car vraiment typé arcade avec l'envie d'y revenir après chaque game over. L'autre rare jeu dans le même style qui me fait ça c'est Rygar.
Niveau graphisme, je pense que l'avis est général
La scénarisation est bien dépaysante et truffée d'humour, avec en plus plein de secret à la fois bonus et cut scenes.
Les bruitages nous mette bien dans l'ambiance avec moulte digit vocales et le désormais culte pour moi "heavy machine gun" .
Il n'y a finalement que la bande sous qui est un brin en dessous de cette excellence mais elle se fait oublier au profit du point cité juste avant.
Un vrai jeu qui mérite ça renommée, celui que j'invite bon nombre de novices du JV (enfants et adultes) pour une partie seul ou à deux.
Difficulté très progressive et au 1 life tout à fait accessible et jamais frustrant. Ce point est vraiment génial car vraiment typé arcade avec l'envie d'y revenir après chaque game over. L'autre rare jeu dans le même style qui me fait ça c'est Rygar.
Niveau graphisme, je pense que l'avis est général
La scénarisation est bien dépaysante et truffée d'humour, avec en plus plein de secret à la fois bonus et cut scenes.
Les bruitages nous mette bien dans l'ambiance avec moulte digit vocales et le désormais culte pour moi "heavy machine gun" .
Il n'y a finalement que la bande sous qui est un brin en dessous de cette excellence mais elle se fait oublier au profit du point cité juste avant.
Un vrai jeu qui mérite ça renommée, celui que j'invite bon nombre de novices du JV (enfants et adultes) pour une partie seul ou à deux.
poup- Lieutenant
- Messages : 1829
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 46
Localisation : Indre et Loire
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
kurush a écrit:@gnagnaa mix de PayPal, chèque, CB et liquide. La totale !
Tout ça pour éviter Tracfin
poup- Lieutenant
- Messages : 1829
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 46
Localisation : Indre et Loire
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Les lingots d'or c'est + simplekurush a écrit:@gnagnaa mix de PayPal, chèque, CB et liquide. La totale !
Surtout que c'est une monnaie courante chez SNK
sangokuwil- Lieutenant
- Messages : 5646
Date d'inscription : 16/11/2021
Age : 42
Localisation : Marne
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
sangokuwil a écrit:Les lingots d'or c'est + simplekurush a écrit:@gnagnaa mix de PayPal, chèque, CB et liquide. La totale !
Surtout que c'est une monnaie courante chez SNK
10 000 euros pour un jeu faut vraiment être fou ou avoir un max de blé !
Avec ça Sango, tu pourrais te faire des implants et retrouver ta belle chevelure, j'ai un pote qui est parti y'a 1 mois en Turquie et wow c'est bluffant !
Xorion- Adepte officiel
- Messages : 6697
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 53
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Perso le sans cheveux me va très bienXorion a écrit:sangokuwil a écrit:Les lingots d'or c'est + simplekurush a écrit:@gnagnaa mix de PayPal, chèque, CB et liquide. La totale !
Surtout que c'est une monnaie courante chez SNK
10 000 euros pour un jeu faut vraiment être fou ou avoir un max de blé !
Avec ça Sango, tu pourrais te faire des implants et retrouver ta belle chevelure, j'ai un pote qui est parti y'a 1 mois en Turquie et wow c'est bluffant !
10 000 balles perso c'est travaux+ vacances+ panneaux solaires+ métal slug mvs
Mais la passion n'a pas de prix
Perso je ferai pas mais je le conçois sans problème
Y en a qui mettent bien+ dans autre chose, peinture, voiture, cigarette....
sangokuwil- Lieutenant
- Messages : 5646
Date d'inscription : 16/11/2021
Age : 42
Localisation : Marne
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
En l'occurrence, on était plutôt sur 2x cette somme...
Un Slug 1 AES jap legit à 10k€ franchement je l'achète sur le champ !
Alors oui dans l'absolu c'est débile / fou / indécent (rayez la mention inutile) de mettre autant dans un JV mais chacun fait en fonction de ses moyens et de son niveau de passion. Je ne me mettrai jamais dans la merde financièrement pour acheter du retro contrairement à certains qui contractent un prêt Cetelem et qui privent potentiellement leurs gosses de vacances pour assouvir leur passion...
La Neo Geo est un monde à part dans le rétro mais rien qu'en jap il y a 2 jeux qui dépassent allègrement les 10k (Chibi et Slug), auquel on peut rajouter BTG. Et en US, vous pouvez facilement doubler voire tripler ce nombre !
Un Slug 1 AES jap legit à 10k€ franchement je l'achète sur le champ !
Alors oui dans l'absolu c'est débile / fou / indécent (rayez la mention inutile) de mettre autant dans un JV mais chacun fait en fonction de ses moyens et de son niveau de passion. Je ne me mettrai jamais dans la merde financièrement pour acheter du retro contrairement à certains qui contractent un prêt Cetelem et qui privent potentiellement leurs gosses de vacances pour assouvir leur passion...
La Neo Geo est un monde à part dans le rétro mais rien qu'en jap il y a 2 jeux qui dépassent allègrement les 10k (Chibi et Slug), auquel on peut rajouter BTG. Et en US, vous pouvez facilement doubler voire tripler ce nombre !
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Quoi on est passé à 20 000 boules ?
dire que néo Polo en avait encore 2 y'a qq années. MINT !!!! et il aurait pu en tirer 13 000 facile de chaque à l'époque mais il les a cédé pour 6000/7000 je crois.
C'est ouf oui. Par exemple je comprends ce genre de prix pour des œuvres unique genre tableaux, sculpture. De l'art quoi !
Là je ne vois qu'une vulgaire PCB et du plastique pour caricaturer.
perso avoir un original ou une convert, ben ça ne chose pas grand chose pour moi.
enfin ça c'est mon point de vue. je respecte chaque façon de penser...
mais perso à ce tarif je préfère 10/20 nuits avec des péripatéticiennes de luxe
qu'un jeu aussi mythique soit il
tain avec 20000 euros, je vis 3 ans bordel .... et y'en a qui mette ça dans un jeu ...
ce monde est dingue !
dire que néo Polo en avait encore 2 y'a qq années. MINT !!!! et il aurait pu en tirer 13 000 facile de chaque à l'époque mais il les a cédé pour 6000/7000 je crois.
C'est ouf oui. Par exemple je comprends ce genre de prix pour des œuvres unique genre tableaux, sculpture. De l'art quoi !
Là je ne vois qu'une vulgaire PCB et du plastique pour caricaturer.
perso avoir un original ou une convert, ben ça ne chose pas grand chose pour moi.
enfin ça c'est mon point de vue. je respecte chaque façon de penser...
mais perso à ce tarif je préfère 10/20 nuits avec des péripatéticiennes de luxe
qu'un jeu aussi mythique soit il
tain avec 20000 euros, je vis 3 ans bordel .... et y'en a qui mette ça dans un jeu ...
ce monde est dingue !
Xorion- Adepte officiel
- Messages : 6697
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 53
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Est-ce que c'est plus indécent de claquer 20k dans un jeu, 100k dans une montre tourbillon, ou bien 1M€ dans un Soulages ? Franchement, je n'en sais rien...
Ce que je sais par contre, c'est que je me suis fait un bon gros kiff, sur un jeu que je convoitais depuis des lustres, sans me mettre dans la merde financièrement. J'ai commencé ma collec AES en 2010 avec beaucoup de ''gros'' jeux achetés à la bonne époque (tous les autres Slug entre 200 et 500 balles, Pulstar 500 balles etc) donc c'est un peu plus facile psychologiquement de passer au tiroir caisse sur les derniers jeux manquants. Si les cotes rebaissent, ça ne m'empêchera pas de dormir la nuit pour autant...
Par contre, je reconnais bien volontiers qu'il faut être un peu fou pour démarrer une collection AES jap en 2023, sauf si on se cantonne aux 5-10 jeux encore accessibles. Et l'US, c'est encore un tout autre délire... Tout ça pour dire qu'on est toujours le pauvre et le riche de quelqu'un !
Ce que je sais par contre, c'est que je me suis fait un bon gros kiff, sur un jeu que je convoitais depuis des lustres, sans me mettre dans la merde financièrement. J'ai commencé ma collec AES en 2010 avec beaucoup de ''gros'' jeux achetés à la bonne époque (tous les autres Slug entre 200 et 500 balles, Pulstar 500 balles etc) donc c'est un peu plus facile psychologiquement de passer au tiroir caisse sur les derniers jeux manquants. Si les cotes rebaissent, ça ne m'empêchera pas de dormir la nuit pour autant...
Par contre, je reconnais bien volontiers qu'il faut être un peu fou pour démarrer une collection AES jap en 2023, sauf si on se cantonne aux 5-10 jeux encore accessibles. Et l'US, c'est encore un tout autre délire... Tout ça pour dire qu'on est toujours le pauvre et le riche de quelqu'un !
Dernière édition par kurush le Ven Sep 15 2023, 22:43, édité 1 fois
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
kurush a écrit:Est-ce que c'est plus indécent de claquer 20k dans un jeu, 100k dans une montre tourbillon, ou bien 1M€ dans un Soulages ? Franchement, je n'en sais rien...
Ne cherche pas à te justifier, tu viens nous partager ton immense satisfaction d'avoir fait l’acquisition d'un mythe du JV et c'est très communicatif.
Nous, enfin je pense qu'il n'y a pas que moi, sommes tous très fier de profiter de ça avec en plus un test et des photos de qualité en pagaille.
Un grand merci pour ça et pour tous les précédents tests qui tu as réalisé. On sait que tu profites/termines quasiment tout tes jeux. S'il y avait un mérite pour posséder ce jeu, je pense que tu ne serais pas mal placé.
Continue à nous abreuver de ces tests complets qui n'ont rien à envier à la presse spécialisée de l'époque et surtout je souhaite vraiment que tu arrives à mettre la main sur ce BTG car c'est un des meilleurs jeux de golf et c'est une production NAZCA.
poup- Lieutenant
- Messages : 1829
Date d'inscription : 05/11/2020
Age : 46
Localisation : Indre et Loire
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Un grand merci poup !!!
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Merci Timbaland ! Je comprends que le prix fasse réagir voire rager mais on est là pour parler du jeu, le prix c'est secondaire, même si c'est compliqué d'en faire abstraction quand on parle de Neo Geo...
kurush- Adepte officiel
- Messages : 253
Date d'inscription : 25/08/2022
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
Balek du prix même si tu le voles ton test vaut bien plus
Le prix d’un objet dépend de ton mode de vie, si tu te le payes sans tuer personne alors tout va bien, après si tu veux partager la méthode pour pouvoir se payer des Slug a 20k j’écoute
Perso je suis au niveau 1 avec mes switch
Le prix d’un objet dépend de ton mode de vie, si tu te le payes sans tuer personne alors tout va bien, après si tu veux partager la méthode pour pouvoir se payer des Slug a 20k j’écoute
Perso je suis au niveau 1 avec mes switch
Re: [TEST] Metal Slug (AES)
De toute façon dans 5ans il aura pris 5000€ de +
Mais oui clairement, ont s'en balek du prix
Mais oui clairement, ont s'en balek du prix
_________________
Mvs powaaa
Aero fighters 2
Kof 2002
Métal Slug 1
Métal slug 2
Metal slug 5 (boot )
Super sidekick 2
Puzzle bobble
sangokuwil- Lieutenant
- Messages : 5646
Date d'inscription : 16/11/2021
Age : 42
Localisation : Marne
Sujets similaires
» metal slug perfect aes
» (MD) Metal slug sur megadrive !
» [TEST] Over Top (AES)
» Metal slug 6 atomiswave
» [TEST] Metal Storm (Famicom)
» (MD) Metal slug sur megadrive !
» [TEST] Over Top (AES)
» Metal slug 6 atomiswave
» [TEST] Metal Storm (Famicom)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dim Nov 10 2024, 09:12 par gnagnaa
» Mon retour sur le DPO - Dutch Pinball Open Expo 2024 à Eindhoven du 1er au 3 novembre 2024
Ven Nov 08 2024, 21:30 par larson
» Films récents sur VHS
Mer Nov 06 2024, 18:28 par juicelink
» [Mini-TEST] Super Adventure Island 2 (Super Famicom)
Lun Nov 04 2024, 17:33 par kurush
» Liste du pepere noël 2024
Dim Nov 03 2024, 21:09 par Megadrive38