[TEST] Rod-Land FC
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[TEST] Rod-Land FC
Rod-Land: Yousei Monogatari (Famicom) 09.08.22
Commercialisé sur borne d’arcade en 1990, le titre de Jaleco est porté sur Famicom/NES en décembre 1992 au Japon et en janvier 1993 en Europe (il ne verra pas le jour aux US). Développé par Sales Curve Interactive, Rod Land met en scène les fées Tam et Rit, qui partent à la rescousse de leur mère, capturée par un monstre maléfique qui a transformé tous les habitants en des animaux malintentionnés. Cette dernière est prisonnière d’une tortueuse pyramide possédée par le Mal. Armées de leur baguette magique (d’où le nom du jeu, « Rod » signifiant baguette en anglais), les 2 fées vont devoir se frayer un chemin à travers les 32 tableaux du jeu.
En passant par le menu options, vous pourrez choisir la couleur des 2 fées (vous contrôlez soit l’une soit l’autre, en fonction du port manette que vous avez choisi), leur prénom, etc. Plus intéressant, vous pouvez opter pour la possibilité de sauter ou non (à l’aide du bouton A du pad) dès le début du jeu. Cette compétence sera de toute façon disponible (et indispensable d’ailleurs) dans la seconde moitié de l’aventure, comprenant de nombreuses phases de plateformes.
Le soft, pensé comme un ersatz de Bubble Bobble lui emprunte plusieurs éléments de gameplay. Il s’inspire également de Rainbow Islands et Snow Bros. dans une moindre mesure. Seul ou accompagné (le titre est jouable à 2 simultanément), on y explore des niveaux figés sur un unique écran, même si plusieurs stages bénéficieront d’un scrolling vers la fin du jeu (toute la dernière partie notamment).
Comme dans le jeu de Taito, le but est simple : supprimer l’ensemble des adversaires du niveau afin de passer au suivant et ainsi de suite. Tous les 8 tableaux, vous aurez le droit à un affrontement contre un boss. Il y en a 4 au total : une série de têtes de crocodiles géantes, une baleine vous aspergeant avec son jet d’eau (elle est accompagnée des petites anémones vertes très pénibles, puisqu’elles vous foncent dessus en un rien de temps !), un gigantesque éléphant rose (assez inoffensif d’ailleurs) et une espèce de Lucifer ailé sous plusieurs formes en guise de boss final.
Pour vous débarrasser des ennemis, rien de plus simple : vous devez vous placer à proximité de l’un d’entre eux, utilisez votre baguette magique pour les saisir puis les frapper trois fois successivement à terre (en martelant le bouton B de la manette) afin d’en venir à bout. Vous ne pouvez attraper qu’un seul ennemi à la fois, vous laissant en partie à la merci du reste de la bande, même s’il est possible d’en étourdir plusieurs à la fois. En effet, quand vous réalisez une projection, l’ennemi sera balancé à terre de gauche à droite et vous pourrez alors stun ses compères aux alentours qui rentrent en contact avec lui.
Les monstres détruits génèrent des items : bonus de points mais surtout des armes en tous genres qui s’activent simplement en récupérant l’item en question : bombes à retardement, missiles, balles rebondissantes, etc. Ces attaques secondaires vous faciliteront grandement la tâche pour nettoyer le niveau de fond en comble. Pourtant, il existe une stratégie alternative qui consiste à ramasser toutes les fleurs d’un niveau en tâchant de laisser le plus d’ennemis possibles en vie. Si vous parvenez à récolter toutes les fleurs dans le temps imparti (chaque niveau est chronométré), tous les ennemis encore présents se transforment alors en des sortes de coquillages rouges et le rythme du jeu s’accélère, tout comme la musique. En éliminant chaque crustacé, vous ferez apparaitre aléatoirement une des 5 lettres suivantes : A E R T X. Si vous parvenez à récolter les 5 lettres différentes (vous gardez les lettres gagnées d’un tableau sur l’autre, sauf si vous perdez un continue), vous formerez alors le mot « EXTRA » et une fée viendra vous octroyer une vie supplémentaire durement gagnée ! Mine de rien, cette caractéristique rend le soft assez stratégique et incorpore une dimension risk/reward. En fonction de la complexité des tableaux et des types d’ennemis qui les composent, il est parfois plus sage de tracer sa route plutôt que de récolter un one-up, au risque de perdre plusieurs vies d’un coup…
Les tableaux, tout en verticalité, sont composés de monstres, plates-formes, tunnels, échelles et ballons sur lesquelles vous pouvez grimper. Mieux encore, en appuyant sur haut + B ou bas + B, vous pourrez générer des échelles (une seule à la fois) pour atteindre des endroits autrement inaccessibles, ou plus simplement pour vous ouvrir une voie entre les ennemis. Vous ne risquez pas de confondre l’échelle que vous avez créée avec les autres échelles environnantes car l’échelle magique se pare de la même couleur que votre perso. Cette déclinaison sur Famicom/NES, qui n’est vraiment pas en reste par rapport aux portages parus sur micro-ordinateurs, ajoute la possibilité de sauter comme je l’évoquais plus haut, rendant l’entreprise plus dynamique et la génération d’échelles un peu plus dispensable.
La mécanique est vraiment très plaisante et les niveaux s’enchainent sans que l’on ne voie le temps passer ! Enfin, si vous vous laissez tomber sur un ennemi (depuis une échelle en hauteur par exemple), vous pouvez l’étourdir un court instant (cette feature n’était pas présente dans la version arcade), avant de le tuer pour de bon.
Sur le plan visuel, Rod Land s’avère assez basique mais les stages sont très colorés et parfaitement lisibles. Seuls les arrière-plans auraient pu faire l'objet d'un peu plus de soin de la part des développeurs… Tous les sprites (votre fée, les armes spéciales et les ennemis) sont bien animés, à l’exception des boss peut-être, trop statiques dans l’ensemble. La bande son colle à merveille avec l’univers mignon tout plein du jeu.
Terminer le soft ne vous prendra qu’une petite demi-heure (sans doute au bout de quelques essais) mais rien ne vous empêche d’enchaîner sur un 2nd loop. Vous disposez de 2 continues supplémentaires mais vous pouvez doubler ce montant en prenant le contrôle du P2 une fois que vous avez épuisé toutes vos vies avec le P1. Un cheat code vous donne même accès à un stage select. Pour l’obtenir, il vous faudra nommer la première fée « ICH » et la seconde « EAT » pour former la phrase « I CHEAT ». Le bestiaire se renouvelle suffisamment pour ne pas laisser la place à la lassitude. Les premières formes d’ennemis seront une vraie partie de plaisir, mais il en est tout autres des espèces de guêpes/moustiques vous aspergeant de venant ou des écureuils kamikaze qui fondent sur vous à la vitesse de l’éclair ! La dernière partie du jeu permet également de briser la monotonie avec ses phases de scrolling horizontal, même si je trouve ces dernières un peu moins réussies et abouties…
Horriblement cher en PAL (il ne serait a priori sorti qu’en Italie et en Espagne), il vaut mieux se rabattre une version japonaise, beaucoup plus abordable. Comptez entre 60 et 120€ en fonction de l’état.
En définitive, Rod Land est un puzzle/action game au concept simple mais terriblement addictif, soutenu par un gameplay sans faille. Vous pouvez varier les approches, selon que vous visiez un hi-score ou que vous jouiez safe. Son mode 2 joueurs lui assure une très bonne replay value. Titre aussi mignon que bourrin, Rod Land mêle stratégie et action à ce petit feeling arcade qui fait toujours mouche. On aurait apprécié des environnements plus variés mais surtout plus de tableaux … Quand c’est bon, c’est toujours trop court !
Ma note : 16/20
Commercialisé sur borne d’arcade en 1990, le titre de Jaleco est porté sur Famicom/NES en décembre 1992 au Japon et en janvier 1993 en Europe (il ne verra pas le jour aux US). Développé par Sales Curve Interactive, Rod Land met en scène les fées Tam et Rit, qui partent à la rescousse de leur mère, capturée par un monstre maléfique qui a transformé tous les habitants en des animaux malintentionnés. Cette dernière est prisonnière d’une tortueuse pyramide possédée par le Mal. Armées de leur baguette magique (d’où le nom du jeu, « Rod » signifiant baguette en anglais), les 2 fées vont devoir se frayer un chemin à travers les 32 tableaux du jeu.
En passant par le menu options, vous pourrez choisir la couleur des 2 fées (vous contrôlez soit l’une soit l’autre, en fonction du port manette que vous avez choisi), leur prénom, etc. Plus intéressant, vous pouvez opter pour la possibilité de sauter ou non (à l’aide du bouton A du pad) dès le début du jeu. Cette compétence sera de toute façon disponible (et indispensable d’ailleurs) dans la seconde moitié de l’aventure, comprenant de nombreuses phases de plateformes.
Le soft, pensé comme un ersatz de Bubble Bobble lui emprunte plusieurs éléments de gameplay. Il s’inspire également de Rainbow Islands et Snow Bros. dans une moindre mesure. Seul ou accompagné (le titre est jouable à 2 simultanément), on y explore des niveaux figés sur un unique écran, même si plusieurs stages bénéficieront d’un scrolling vers la fin du jeu (toute la dernière partie notamment).
Comme dans le jeu de Taito, le but est simple : supprimer l’ensemble des adversaires du niveau afin de passer au suivant et ainsi de suite. Tous les 8 tableaux, vous aurez le droit à un affrontement contre un boss. Il y en a 4 au total : une série de têtes de crocodiles géantes, une baleine vous aspergeant avec son jet d’eau (elle est accompagnée des petites anémones vertes très pénibles, puisqu’elles vous foncent dessus en un rien de temps !), un gigantesque éléphant rose (assez inoffensif d’ailleurs) et une espèce de Lucifer ailé sous plusieurs formes en guise de boss final.
Pour vous débarrasser des ennemis, rien de plus simple : vous devez vous placer à proximité de l’un d’entre eux, utilisez votre baguette magique pour les saisir puis les frapper trois fois successivement à terre (en martelant le bouton B de la manette) afin d’en venir à bout. Vous ne pouvez attraper qu’un seul ennemi à la fois, vous laissant en partie à la merci du reste de la bande, même s’il est possible d’en étourdir plusieurs à la fois. En effet, quand vous réalisez une projection, l’ennemi sera balancé à terre de gauche à droite et vous pourrez alors stun ses compères aux alentours qui rentrent en contact avec lui.
Les monstres détruits génèrent des items : bonus de points mais surtout des armes en tous genres qui s’activent simplement en récupérant l’item en question : bombes à retardement, missiles, balles rebondissantes, etc. Ces attaques secondaires vous faciliteront grandement la tâche pour nettoyer le niveau de fond en comble. Pourtant, il existe une stratégie alternative qui consiste à ramasser toutes les fleurs d’un niveau en tâchant de laisser le plus d’ennemis possibles en vie. Si vous parvenez à récolter toutes les fleurs dans le temps imparti (chaque niveau est chronométré), tous les ennemis encore présents se transforment alors en des sortes de coquillages rouges et le rythme du jeu s’accélère, tout comme la musique. En éliminant chaque crustacé, vous ferez apparaitre aléatoirement une des 5 lettres suivantes : A E R T X. Si vous parvenez à récolter les 5 lettres différentes (vous gardez les lettres gagnées d’un tableau sur l’autre, sauf si vous perdez un continue), vous formerez alors le mot « EXTRA » et une fée viendra vous octroyer une vie supplémentaire durement gagnée ! Mine de rien, cette caractéristique rend le soft assez stratégique et incorpore une dimension risk/reward. En fonction de la complexité des tableaux et des types d’ennemis qui les composent, il est parfois plus sage de tracer sa route plutôt que de récolter un one-up, au risque de perdre plusieurs vies d’un coup…
Les tableaux, tout en verticalité, sont composés de monstres, plates-formes, tunnels, échelles et ballons sur lesquelles vous pouvez grimper. Mieux encore, en appuyant sur haut + B ou bas + B, vous pourrez générer des échelles (une seule à la fois) pour atteindre des endroits autrement inaccessibles, ou plus simplement pour vous ouvrir une voie entre les ennemis. Vous ne risquez pas de confondre l’échelle que vous avez créée avec les autres échelles environnantes car l’échelle magique se pare de la même couleur que votre perso. Cette déclinaison sur Famicom/NES, qui n’est vraiment pas en reste par rapport aux portages parus sur micro-ordinateurs, ajoute la possibilité de sauter comme je l’évoquais plus haut, rendant l’entreprise plus dynamique et la génération d’échelles un peu plus dispensable.
La mécanique est vraiment très plaisante et les niveaux s’enchainent sans que l’on ne voie le temps passer ! Enfin, si vous vous laissez tomber sur un ennemi (depuis une échelle en hauteur par exemple), vous pouvez l’étourdir un court instant (cette feature n’était pas présente dans la version arcade), avant de le tuer pour de bon.
Sur le plan visuel, Rod Land s’avère assez basique mais les stages sont très colorés et parfaitement lisibles. Seuls les arrière-plans auraient pu faire l'objet d'un peu plus de soin de la part des développeurs… Tous les sprites (votre fée, les armes spéciales et les ennemis) sont bien animés, à l’exception des boss peut-être, trop statiques dans l’ensemble. La bande son colle à merveille avec l’univers mignon tout plein du jeu.
Terminer le soft ne vous prendra qu’une petite demi-heure (sans doute au bout de quelques essais) mais rien ne vous empêche d’enchaîner sur un 2nd loop. Vous disposez de 2 continues supplémentaires mais vous pouvez doubler ce montant en prenant le contrôle du P2 une fois que vous avez épuisé toutes vos vies avec le P1. Un cheat code vous donne même accès à un stage select. Pour l’obtenir, il vous faudra nommer la première fée « ICH » et la seconde « EAT » pour former la phrase « I CHEAT ». Le bestiaire se renouvelle suffisamment pour ne pas laisser la place à la lassitude. Les premières formes d’ennemis seront une vraie partie de plaisir, mais il en est tout autres des espèces de guêpes/moustiques vous aspergeant de venant ou des écureuils kamikaze qui fondent sur vous à la vitesse de l’éclair ! La dernière partie du jeu permet également de briser la monotonie avec ses phases de scrolling horizontal, même si je trouve ces dernières un peu moins réussies et abouties…
Horriblement cher en PAL (il ne serait a priori sorti qu’en Italie et en Espagne), il vaut mieux se rabattre une version japonaise, beaucoup plus abordable. Comptez entre 60 et 120€ en fonction de l’état.
En définitive, Rod Land est un puzzle/action game au concept simple mais terriblement addictif, soutenu par un gameplay sans faille. Vous pouvez varier les approches, selon que vous visiez un hi-score ou que vous jouiez safe. Son mode 2 joueurs lui assure une très bonne replay value. Titre aussi mignon que bourrin, Rod Land mêle stratégie et action à ce petit feeling arcade qui fait toujours mouche. On aurait apprécié des environnements plus variés mais surtout plus de tableaux … Quand c’est bon, c’est toujours trop court !
Ma note : 16/20
kurush- Adepte officiel
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Date d'inscription : 25/08/2022
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